C’est devenu une évidence ces dernières semaines : avant même de penser à atteindre des ventes de 100 % électriques en 2035 en Europe, les constructeurs automobiles nourrissent de sérieuses inquiétudes sur leur capacité à réduire leurs émissions de CO2 au niveau demandé par Bruxelles d’ici 2025. Et le retard important pris par certains pays dans la vente de voitures à batterie ne leur facilite pas la tâche.
L’année prochaine, les constructeurs sont tenus de réduire de 15 % la quantité moyenne de CO2 émise pour le nombre total de voitures neuves qu’ils immatriculent par rapport à 2024. Cela représente un seuil moyen de 95 grammes de CO2 par kilomètre à ne pas dépasser (la limite varie légèrement selon chaque constructeur).