Israël. « Tu veux me réanimer ? » : quand Deschamps s’agace par une question sur Mbappé
L’équipe de France a cruellement manqué de réalisme ce jeudi 14 novembre face à la modeste équipe d’Israël et n’a pu faire mieux que de concéder le nul (0-0) au Stade de France. Certes, ce nul suffit aux Bleus pour valider néanmoins leur qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Nations. Mais la prestation de ce soir n’est pas rassurante. D’autant que les statistiques parlent d’elles-mêmes : ce soir, les hommes de Didier Deschamps n’ont pas su trouver la faille face au bloc bas israélien malgré 72 incursions dans la surface adverse et 21 tirs contre seulement deux opposés…
« Je ne vais pas sauter au plafond »
Forcément, après cette rencontre très ennuyeuse, l’entraîneur des Bleus a été interrogé sur TF1 s’il l’était « inquiet d’un tel manque de réalisme offensif » ? « Nous aurions pu faire plus contre un adversaire au bloc bas qui gagnait du temps », a-t-il répondu. Nous avons eu des opportunités et des chances de marquer. Et le gardien a également réalisé de superbes arrêts. Mais en temps réel, je ne sais pas si on a joué une heure en pensant au gain de temps. Après, si on avait ouvert le score, ça n’aurait pas été pareil. Nous avons manqué de réalisme. Nous avions le contrôle. Ils ont une demi-occasion et marquent presque, ça fait partie du jeu. Je ne vais pas sauter au plafond. La qualification était la moindre des choses. On aurait pu faire mieux, il faudra aller faire un sacré match en Italie. »
Face à ce constat, notre confrère de TF1, Thomas Mekhiche, a tenté de lui demander à nouveau des explications sur l’absence de son capitaine Kylian Mbappé, non convoqué pour ce rassemblement de la sélection française.
« C’est mieux pour lui »
« Tu veux me réanimer ?Didier Deschamps s’est immédiatement agacé. Il n’est pas là, alors je vais vous dire ce que j’ai dit auparavant : laissez-le tranquille. 𝗗𝗲𝘀 𝗳𝗼𝗶𝘀 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗱𝗲 𝗻𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝘁𝗿𝗼𝗽 𝗲𝗻 𝗱𝗶𝗿𝗲. Il n’y a aucune sanction. C’est factuel. Il est dans une situation compliquée, je suis derrière lui. Il traverse ce qui n’est pas la période la plus heureuse de sa carrière. 𝗠𝗮𝗹𝗴𝗿𝗲́ 𝘁𝗼𝘂𝘁, 𝗶𝗹 𝗮𝘃𝗮𝗶𝘁 𝗲𝗻𝘃𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝘃𝗲𝗻𝗶 𝗿. Je pense que c’est mieux pour lui en ce moment. Il y a constamment des interprétations, que je parle ou non. Je fais donc attention à peser mes mots. »
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Très amical avec le sélectionneur des Bleus, Bixente Lizarazu a tenté d’insister, à son tour, sur « Essayez de comprendre » et je sais si « Était-ce mental, psychologique ? Dans ce cas, c’est logique ». Ce à quoi Didier Deschamps a répondu sur le même ton : « Tout le monde a le droit de vivre une période compliquée. Je pèse bien mes propos, je ne vais pas me lancer dans des débats qui ne mènent à rien. Je me concentre sur les 23 qui sont là. »