Q: Vendredi, la Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné à Israël de suspendre « immédiatement » son offensive militaire à Rafah. Il a également exigé la fin de « toute autre action dans le gouvernorat de Rafah, qui pourrait infliger au groupe palestinien de Gaza des conditions de vie susceptibles d’entraîner sa destruction physique en tout ou en partie ». Le tribunal a également ordonné à Israël de maintenir ouvert le terminal de Rafah pour permettre un accès « sans entrave » à l’aide humanitaire. Dimanche soir, de nouvelles frappes ont fait au moins 30 morts dans un camp de tentes de Rafah, dans une zone que les Israéliens eux-mêmes avaient désignée comme sûre. Ma question est simple : au-delà des déclarations et des condamnations, que fait concrètement la France (avec ses partenaires de l’UE) pour assurer la mise en œuvre des ordonnances rendues par la CIJ, la plus haute juridiction de l’ONU ? Des sanctions politiques et économiques immédiates contre Israël sont-elles envisagées pour le contraindre à respecter le droit international, comme la France l’a fait dans le cas de la Russie ? La France penche-t-elle pour une suspension des accords de coopération de l’UE avec Israël ?
A: Nous vous renvoyons à la déclaration du président Macron hier sur X.