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Israël n’a pas dit son « dernier mot » après ses bombardements au Liban, affirme le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

Israël n’a pas dit son « dernier mot » après ses bombardements au Liban, affirme le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

Qu’est-ce que le Hezbollah ?

Le Hezbollah (Parti de Dieu) a été créé en 1982, au lendemain de l’invasion israélienne du Liban, à l’initiative des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran. Il s’est imposé comme le fer de lance de la lutte contre Israël, qui s’est progressivement retiré du Liban jusqu’à évacuer le sud du pays en 2000 après vingt-deux ans d’occupation. Son chef depuis 1992, Hassan Nasrallah, qui apparaît rarement en public depuis 2006, revendique 100 000 combattants.

Le mouvement chiite libanais est monté en puissance depuis la dernière guerre entre les deux camps en 2006. Armé et financé par Téhéran, il est la plus influente des formations de son « axe de résistance » contre Israël, réunissant le Hamas palestinien, les rebelles houthis du Yémen et des groupes irakiens.

Au Liban, à la fin de la guerre civile (1975-1990), le Hezbollah était la seule faction à conserver ses armes, au nom de  » résistance «  contre Israël. Il s’est depuis imposé comme une force politique essentielle, ses détracteurs l’accusant de constituer un « Un État dans l’État ».

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Il fait partie du gouvernement et du Parlement, où ni son camp ni ses adversaires ne disposent de la majorité absolue, empêchant l’élection d’un président de la République depuis près de deux ans. Sa popularité et son influence grandissante au sein de la communauté chiite sont soutenues par un vaste réseau d’écoles, d’hôpitaux et d’associations au service de ses partisans.

Plusieurs épisodes de violence l’opposent à Israël, culminant avec la guerre en 2006, après l’enlèvement de deux soldats israéliens à la frontière entre les deux pays. Israël lance alors une vaste offensive. La guerre de trente-trois jours cause la mort de 1 200 Libanais – essentiellement des civils – et de 160 Israéliens, en majorité des militaires. La résolution 1701 du Conseil de sécurité, qui met fin à la guerre, stipule que seules l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU doivent être déployés dans le sud du Liban.

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Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, en soutien à son allié Hamas, le Hezbollah lance des attaques quasi quotidiennes contre le nord d’Israël, dont l’armée riposte de plus en plus profondément au Liban et mène des frappes ciblées contre des chefs militaires de la formation chiite.

Les États-Unis ont placé le Hezbollah sur leur liste des organisations terroristes en 1997. On lui reproche l’attentat de 1983 qui avait tué plus de 200 Marines américains à Beyrouth et la prise d’otages d’Occidentaux pendant la guerre au Liban. Depuis 2013, l’Union européenne considère également la branche armée du mouvement comme une organisation terroriste. Le parti est accusé d’être impliqué dans l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, pour lequel deux de ses membres ont été condamnés par contumace à la prison à vie en 2022.

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