Un cessez-le-feu au Liban est-il à portée de main ? Le cabinet de sécurité israélien doit décider mardi 26 novembre d’une trêve dans la guerre contre le Hezbollah. Israël n’a pas « aucune excuse » refuser un cessez-le-feu au Liban, a statué mardi matin le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell en marge d’une réunion du G7 près de Rome. « Espérons qu’aujourd’hui le gouvernement de (Benyamin) Netanyahu approuvera l’accord de cessez-le-feu proposé par les États-Unis et la France »dit-il. « Plus d’excuses, plus de demandes »il a insisté. La veille, le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani, qui préside une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7, avait déclaré qu’il « optimiste ». Pendant ce temps, les frappes israéliennes se poursuivent contre des bastions du mouvement islamiste. Suivez la situation dans notre diffusion en direct.
La Maison Blanche semble confiante. « Nous pensons que nous sommes au point où nous sommes proches. » d’un accord, a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. « Nous pensons que les discussions vont dans une direction très positive. Mais rien n’est conclu tant que tout n’est pas conclu. »il a prévenu.
La France parle de progrès « significatifs ». Très impliquée dans les efforts de médiation internationale, la présidence française a affirmé lundi que les discussions sur un cessez-le-feu avaient eu lieu. « a considérablement avancé »appelant Israël et le Hezbollah à s’emparer « dès que possible ».
Le gouvernement israélien divisé ? Itamar Ben Gvir, le ministre israélien de la Sécurité nationale d’extrême droite, a déclaré qu’un cessez-le-feu serait « une grosse erreur » malgré les différents signaux internationaux favorables.