Israël lance des frappes de représailles après une attaque à la roquette sur le plateau du Golan – POLITICO
« C’est une roquette du Hezbollah. Et quiconque lance une telle roquette dans une zone bâtie veut tuer des civils, veut tuer des enfants », a déclaré Herzi Halevi, chef d’état-major de Tsahal, lors d’une visite au terrain de football.
L’attaque sur le plateau du Golan est la plus meurtrière en Israël ou dans les territoires annexés par Israël depuis le début du conflit dans la bande de Gaza en octobre dernier. Le Hezbollah et Israël ont échangé des tirs dans les zones situées le long de la frontière entre le Liban et Israël, mais l’attaque à la roquette et les frappes aériennes en représailles ont accru les craintes d’une escalade vers un conflit plus large.
L’ONU a appelé Israël et le Hezbollah à faire preuve de « retenue maximale » dans un communiqué après l’attaque de samedi. « Cela pourrait déclencher une conflagration plus large qui engloutirait toute la région dans une catastrophe inimaginable », a déclaré l’ONU dans un communiqué.
Dans un message publié sur X, le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que « le Hezbollah paiera un prix très élevé pour cela, qu’il n’a pas encore payé jusqu’à présent ».
Netanyahu se trouvait aux Etats-Unis au moment de l’attaque à la roquette, dans le cadre d’un voyage destiné à courtiser le candidat à la présidence Donald Trump et à obtenir un soutien sans équivoque à Israël, militaire et financier, en cas de victoire de ce dernier aux élections américaines de novembre. Le dirigeant israélien a écourté son voyage et devrait rentrer aux Etats-Unis dimanche, a rapporté le New York Times.
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