Le gouvernement israélien craint que la Cour pénale internationale émette un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et le chef d’état-major de Tsahal
Selon plusieurs médias israéliens, Benjamin Netanyahu multiplie les contacts diplomatiques pour éviter de faire l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale.
Le ministre de la Défense et le chef d’état-major de Tsahal pourraient également être visés.
La crainte de poursuites internationales survient à un moment où Benjamin Netanyahu subit une pression croissante de la part des Israéliens qui réclament la libération des otages du Hamas.
Les opérations de libération des otages se poursuivent dans la bande de Gaza et la CPI réfléchit à l’opportunité d’accuser Israël d’avoir délibérément tenté d’organiser la famine dans l’enclave palestinienne.
Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne : « Il suffit d’une petite frappe pour forcer tout le monde à quitter la Palestine et nous assisterons à la plus grande catastrophe de l’histoire du peuple palestinien.
Benjamin Netanyahu prévient qu’Israël n’acceptera pas qu’on attaque son « droit à se défendre ».
Pour sa part, le porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari, met l’accent sur les efforts visant à acheminer l’aide humanitaire à Gaza.
Daniel Hagari, porte-parole de Tsahal : « Au cours des dernières semaines, le montant de l’aide humanitaire fournie à Gaza a considérablement augmenté. Dans les jours à venir, le montant de l’aide apportée à Gaza continuera d’augmenter encore.
Selon le New York Times, la Cour pénale internationale examine également la possibilité d’émettre des mandats d’arrêt contre les dirigeants du Hamas.