NARRATIF – Les milices islamistes ont mené une attaque d’une ampleur sans précédent dans le nord de l’Etat hébreu. Le risque d’une conflagration est plus élevé que jamais.
Correspondant à Jérusalem
Embarqués dans une glissade de plus en plus incontrôlable, Israël et le Hezbollah risquent plus que jamais de sombrer dans une guerre sans merci. Un nouveau seuil a été franchi dans la nuit de samedi à dimanche, lorsque l’organisation islamiste a tiré quelque 150 roquettes vers le nord d’Israël.
Pour la première fois depuis le début des hostilités, le Hezbollah a fait usage d’armes de moyenne portée, ciblant des zones reculées de la frontière nord, jusque-là épargnées : les sirènes ont retenti à Nazareth, Haïfa et jusqu’à la région de Megiddo, à environ 70 kilomètres de la frontière libanaise. Des attaques sporadiques ont continué toute la journée.
La réponse du Hezbollah était attendue. Elle intervient alors que la milice chiite vient de recevoir une série de coups très durs. Vendredi, c’est un bombardement israélien au cœur de Beyrouth qui a éliminé une quinzaine de chefs militaires du mouvement…