Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a déclaré mardi au secrétaire d’Etat américain Antony Blinken que son pays comptait sur le soutien américain « après avoir attaqué l’Iran » en représailles à l’attaque de missiles de la République islamique sur Israël le 1er octobre.
Lors d’une discussion à Tel Aviv avec Antony Blinken « sur l’agression iranienne et les activités terroristes de l’Iran par l’intermédiaire de ses mandataires à travers le Moyen-Orient, (M. Gallant) a souligné qu’« il est important que les États-Unis soutiennent Israël après son attaque contre l’Iran », a déclaré un communiqué de ses services. « Cela renforcera la dissuasion régionale et affaibliraaxe du mal », ajoute le texte.
De son côté, le secrétaire d’État a insisté sur l’importance de « profiter » de la mort de Yahya Sinouar pour « mettre fin à la guerre à Gaza ». Cette mort offre une « opportunité importante de ramener les otages chez eux », a-t-il ajouté.
Des « mesures supplémentaires » pour l’aide humanitaire ?
En visite à Jérusalem, Antony Blinken a également exhorté le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à prendre des « mesures supplémentaires » pour permettre à l’aide humanitaire, contrôlée par Israël, d’« atteindre les civils d’un bout à l’autre » du territoire palestinien assiégé, selon le département d’État.
La guerre qui dure depuis plus d’un an dans la bande de Gaza s’est étendue au Liban, où Israël mène depuis le 30 septembre une offensive terrestre dans les zones frontalières du sud du pays afin de neutraliser le Hezbollah, soutenu par l’armée. L’Iran, et permettre le retour de 60 000 habitants du nord d’Israël déplacés par les tirs incessants de roquettes depuis un an.
Washington a déclaré lundi qu’il œuvrait à un règlement « le plus rapidement possible » du conflit au Liban qui s’appuierait sur l’application de la résolution 1701 de l’ONU datant de 2006, prévoyant que seuls les casques bleus de l’ONU et l’armée libanaise soient déployés dans le sud. Liban.
Au moins 1.552 personnes ont été tuées au Liban depuis les premières frappes massives israéliennes le 23 septembre contre le Hezbollah, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. À la mi-octobre, l’ONU recensait près de 700 000 personnes déplacées dans le pays.