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Israël critiqué par les Européens après les tirs qui ont blessé quatre soldats de la FINUL au Liban

Israël critiqué par les Européens après les tirs qui ont blessé quatre soldats de la FINUL au Liban
Véhicules de la Force intérimaire des Nations Unies (FINUL), au sud du Liban, près de la frontière avec Israël, le 11 octobre 2024.

Israël a affirmé, vendredi 11 octobre, avoir tiré en direction d’un  » menace «  près d’une position de la Force intérimaire des Nations Unies (FINUL) dans le sud du Liban, où deux soldats de la paix ont été blessés, un incident qui a suscité des critiques internationales.

L’armée israélienne, qui mène depuis fin septembre une vaste offensive aérienne et terrestre contre le Hezbollah, allié du Hamas palestinien, a affirmé avoir tiré en direction d’un  » menace «  proche de la position de la FINUL et accuse le mouvement pro-iranien de mettre en danger « délibérément » Des soldats de la FINUL, dont quatre ont été blessés en deux jours.

La FINUL a signalé que son quartier général de Ras Al-Naqoura avait subi des dommages vendredi. « explosions pour la deuxième fois en quarante-huit heures » Et « Deux casques bleus sri lankais ont été blessés »après deux soldats indonésiens jeudi.

En outre, « Les chars israéliens ont avancé » Et « Un bulldozer de l’armée israélienne a détruit des pans du mur de protection » d’une position de l’ONU dans le village de Labbouneh, a ajouté la FINUL, dénonçant « risque très élevé » ce que l’armée israélienne fait aux soldats de maintien de la paix.

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De fortes condamnations internationales

L’armée israélienne a « a exprimé sa vive préoccupation face à des incidents de ce type » et dit « procéder à un examen approfondi (…) pour établir les détails de ce qui s’est passé ».

Le président de la République française, Emmanuel Macron, a jugé « totalement inacceptable » que les soldats de la paix de l’ONU sont « délibérément pris pour cible par les forces armées israéliennes ». Lors d’un sommet à Chypre des dirigeants des pays méditerranéens de l’Union européenne, il a prévenu que la France « ne tolérera pas(il) pas «  de nouveaux clichés. Il a en outre estimé que « Arrêtez les exportations d’armes » utilisé à Gaza et au Liban était « le seul levier » mettre un terme aux conflits qui y font rage.

Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, et son homologue italien, Giorgia Meloni, ont également jugé que ces tirs n’étaient pas « pas acceptable ». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a qualifié les tirs israéliens de « violation du droit international humanitaire ». Joe Biden a ajouté sa voix aux critiques vendredi. À la question « Demandez-vous à Israël de cesser de frapper les soldats de maintien de la paix de l’ONU ? »le président des États-Unis a répondu :  » Absolument.  » Les dix pays membres non permanents du Conseil de sécurité de l’ONU ont exprimé leur « profonde inquiétude » après ces attaques et « a souligné que toute attaque délibérée contre les forces de maintien de la paix (étaient) une grave violation du droit international humanitaire ».

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2 100 personnes tuées en un an de guerre au Liban

Alors qu’Israël célèbre Yom Kippour, une importante fête juive, depuis vendredi soir, des sirènes de raid aérien ont retenti en fin d’après-midi dans le nord-ouest du pays, a rapporté l’armée israélienne.« environ 80 projectiles » prise au Liban, puis dans la soirée au nord de Tel-Aviv après le« intrusion » de deux drones, l’un d’eux ayant été « intercepté ».

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Le Hezbollah a appelé vendredi les Israéliens à s’éloigner des sites militaires situés dans les zones résidentielles du nord du pays : « L’armée de l’ennemi israélien utilise les maisons (…) comme centres de rassemblement pour ses officiers et soldats » dans plusieurs régions du nord d’Israël et « possède des bases militaires » dans les principales villes du nord comme «Haïfa, Tibériade, Acre» notamment.

Depuis octobre 2023, date à laquelle le Hezbollah a ouvert un front contre Israël en soutien au Hamas, plus de 2 100 personnes ont été tuées au Liban, dont plus de 1 200 depuis le 23 septembre, selon un décompte de l’Agence France-Presse basé sur des chiffres officiels. L’ONU a recensé près de 700 000 personnes déplacées à l’intérieur du Liban, dont environ 400 000 personnes ont fui, la plupart vers la Syrie.

A la frontière israélienne, l’armée libanaise a annoncé vendredi la mort de deux soldats, portant à quatre le nombre de soldats libanais tués depuis le début de l’intensification des bombardements israéliens sur le Liban. Et l’agence officielle libanaise ANI a fait état de plusieurs frappes israéliennes sur le sud et dans la région de Baalbek.

Le Hezbollah a affirmé avoir bombardé les troupes israéliennes le long de la frontière ainsi que sur le plateau du Golan syrien occupé par Israël et tiré des roquettes vers le nord d’Israël.

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Au lendemain des frappes israéliennes les plus meurtrières sur Beyrouth depuis trois semaines de guerre entre l’armée israélienne et le Hezbollah, le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a appelé vendredi l’ONU à adopter une résolution pour un « cessez-le-feu total et immédiat ».

Ces frappes, qui ont fait 22 morts et 117 blessés, selon le ministère libanais de la Santé, visaient « le chef de l’appareil de sécurité du Hezbollah, Wafic Safa »selon la presse israélienne et une source proche du groupe à l’AFP. C’est la troisième fois que l’armée israélienne cible directement la capitale, Israël concentrant ses frappes sur la banlieue sud, fief du Hezbollah.

Amos Hochstein, l’envoyé spécial de Joe Biden, a déclaré vendredi que Washington travaillait « sans relâche » pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. « Nous voulons que tout le conflit prenne fina-t-il déclaré à la chaîne de télévision libanaise LBCI depuis Washington. Nous travaillons sans relâche sur ce sujet. » Il a également jugé « inacceptable » les tirs contre la FINUL ainsi que les frappes qui ont tué vingt-deux personnes à Beyrouth. « Nous essayons d’arrêter ces bombardements. Nous n’aimons pas cette campagne de bombardements dans une ville densément peuplée comme Beyrouth. »dit M. Hochstein.

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Le nouveau prix Nobel de la paix compare Gaza au Japon d’après-guerre

Après un an de combats dans la bande de Gaza contre le Hamas, Israël a concentré l’essentiel de ses opérations sur le front libanais. Mais l’armée israélienne, qui a annoncé vendredi la mort d’un soldat dans le territoire palestinien, bombarde depuis dimanche le nord de la bande de Gaza et encercle la ville de Jabaliya, où elle accuse le Hamas de reconstituer ses forces.

La situation dans le territoire palestinien assiégé « C’est comme le Japon il y a quatre-vingts ans »dévastée par les bombes à la fin de la Seconde Guerre mondiale, a déclaré vendredi le coprésident de Nihon Hidankyo, l’organisation des survivants de Nagasaki et Hiroshima, lauréate du prix Nobel de la paix.

La guerre à Gaza a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque du Hamas, qui a entraîné la mort de 1 206 personnes en Israël, en majorité des civils, selon un décompte de l’Agence France-Presse basé sur des chiffres officiels israéliens et incluant les otages décédés. ou ont été tués en captivité à Gaza. Au moins 42.126 Palestiniens ont été tués, en majorité des civils, dans l’offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement Hamas, invérifiables de sources indépendantes mais jugées fiables par les Nations Unies. La quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de Gaza ont été déplacés.

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Le Monde avec l’AFP

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