Si Israël n’est pas en reste en matière de cyberattaques visant l’Iran, comme celle de 2020 qui a entraîné une panne informatique ayant paralysé le port de Bandar Abbas, il reste néanmoins confronté à un
» ennemi redoutable « . Un ennemi qui va continuer à s’améliorer grâce notamment à l’aide chinoise et russe, prévient le professeur Chuck Freilich, chercheur à l’Institut israélien d’études sur la sécurité nationale (INSS).
C’est pour cette raison que le cyberdôme a été créé. » Nous développons depuis deux ans un cyberdôme contre les attaques informatiques, qui fonctionne comme le Dôme de Fer contre les missiles. « . Un système que le professeur qualifie de « proactif ». Cet appareil surveille en permanence les réseaux et les systèmes informatiques pour détecter toute activité suspecte.
» Avec le Cyberdome, toutes les sources sont introduites dans un vaste pool de données qui permet d’avoir une vue d’ensemble et d’invoquer une réponse nationale de manière globale et coordonnée. », explique Aviram Atzaba, de la Direction nationale israélienne de la cybersécurité (INCD), grâce à des scanners qui « moniteur
surveiller en permanence les vulnérabilités du cyberespace israélien et informer les parties prenantes des moyens de les atténuer », poursuit-il.
Ainsi, lorsqu’une cyberattaque est détectée, le cyberdôme peut réagir de manière coordonnée et globale. Il peut bloquer l’attaque, isoler les systèmes vulnérables et minimiser les dégâts.
Mais ce cyberdôme ne serait pas aussi efficace sans la coopération des pays alliés, comme la France et les États-Unis, pays durement touchés par le cyberterrorisme.