A la veille du début de la trêve, le Premier ministre israélien a affirmé samedi qu’il ne tolérerait « aucune violation » de l’accord conclu avec le Hamas.
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Réserves israéliennes « le droit de reprendre la guerre » contre le Hamas à tout moment « avec le soutien des Etats-Unis »a prévenu le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, samedi 18 janvier, quelques heures avant l’entrée en vigueur de l’accord de trêve à Gaza conclu avec le Hamas. « C’est un cessez-le-feu temporaire »a-t-il insisté dans un discours télévisé, menaçant de riposter « avec plus de force » en cas de reprise des hostilités.
Quelques minutes plus tôt, le dirigeant avait affirmé dans un communiqué que le premier échange de prisonniers prévu dimanche n’aurait pas lieu. « jusqu’à ce que nous ayons reçu comme convenu la liste des otages qui seront libérés » à cette occasion. Selon les informations communiquées par les deux parties, ces libérations pourraient intervenir dans l’après-midi, au moins six heures après l’entrée en vigueur de la trêve à 8h30 heure locale (7h30 à Paris). « Nous ne tolérerons aucune violation des termes de l’accord »c’est mentionné dans le communiqué.
Face caméra, Benjamin Netanyahu a promis de ramener « tous les otages » détenus à Gaza, alors que la première phase de l’accord ne prévoit que la libération de 33 captifs, vivants ou morts, soit un tiers du total des otages encore détenus. « Nous atteindrons tous les objectifs de la guerre »proclame-t-il, se plaçant en vainqueur du conflit : « Comme je vous l’ai promis, nous avons changé le visage du Moyen-Orient et, par conséquent, le Hamas reste battu et seul. »