Les autorités israéliennes ont accusé le Hamas, jeudi 16 janvier, d’avoir provoqué « une crise de dernière minute » en revenant sur certains points de l’accord de cessez-le-feu, annoncé la veille par les médiateurs qataris, égyptiens et américains. « Le cabinet de sécurité israélien ne se réunira pas tant que les médiateurs n’auront pas informé Israël que le Hamas a accepté tous les éléments de l’accord »indique un communiqué de presse du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Le texte accuse le Hamas essayer « extorquer » concessions supplémentaires. De son côté, le mouvement islamiste palestinien assure que ces accusations « n’ont aucun fondement ». Israël « crée des tensions de toutes pièces à un moment crucial et (…) nous appelons le gouvernement américain sortant et le prochain à les forcer à mettre en œuvre l’accord »dit Sami Abou Zouhri, un haut responsable du Hamas, à l’AFP. Suivez notre diffusion en direct.
La France n’a « aucune certitude » sur le sort des deux otages franco-israéliens. Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a affirmé sur RTL qu’il n’y avait pas de « aucune certitude » concernant le sort d’Ofer Kalderon et d’Ohad Yahalomi. « Depuis de trop nombreux mois, nous sommes sans nouvelles d’eux. (…) Nous espérons sincèrement qu’ils pourront nous revenir vivants et en bonne santé »dit-il.
Les frappes israéliennes tuent 73 personnes à Gaza. Parmi les personnes tuées se trouvaient « 20 enfants et 25 femmes » dans des bombardements qui ont principalement visé la ville de Gaza, mais aussi Khan Younes, a annoncé à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile. « 230 personnes ont été blessées » dans ces bombardements qui « continuer ».
L’UE annonce 120 millions d’euros d’aide humanitaire. Cette enveloppe est destinée à faire face aux « situation catastrophique » dans la bande de Gaza, a annoncé jeudi un porte-parole de la Commission européenne lors d’un point de presse.
Des milliers de Palestiniens exultent. A Deir el-Balah, au centre de l’enclave palestinienne, des centaines de personnes ont manifesté leur joie devant l’hôpital Al-Aqsa, où affluent tant de morts depuis le début de la guerre. Plusieurs rassemblements spontanés ont eu lieu dans d’autres localités de Gaza, selon des journalistes de l’AFP.