Début mai, des pourparlers indirects entre Israël et le Hamas, via le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, n’ont pas abouti à un accord de trêve permettant la libération des prisonniers.
Un responsable israélien a déclaré samedi 25 mai à l’AFP qu’Israël avait le droit« intention » de relancer cette semaine les négociations pour obtenir la libération des otages détenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
« Il y a une intention de reprendre les discussions cette semaine » Et « il y a un accord » sur ce point, a déclaré ce responsable à l’AFP sous couvert d’anonymat, alors que la semaine en Israël commence dimanche.
Pression égyptienne sur Israël
Le responsable n’a pas fourni plus de détails sur l’accord, mais les médias israéliens ont rapporté que le chef du Mossad, le service de renseignement israélien, David Barnea, avait conclu un accord avec le directeur de la CIA Bill Burns et le Premier ministre qatari Mohammed bin Abdelrahmane Al-Thani lors d’une réunion ce mois-ci. semaine à Paris sur un nouveau cadre pour les négociations. La chaîne d’information Al-Qahera, proche des services de renseignement égyptiens, a rapporté samedi que Le Caire poursuivait « ses efforts pour relancer les négociations sur le cessez-le-feu et l’échange de prisonniers et détenus ».
Elle ajoute que l’Egypte exerce « Toutes sortes de pressions sur Israël pour qu’il laisse entrer de toute urgence l’aide et le carburant » bloqué le passage de Rafah entre l’Egypte et Gaza après que l’armée israélienne en a pris le contrôle du côté palestinien le 7 mai. Début mai, des pourparlers indirects entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, à travers le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, ont abouti ne débouchera pas sur un accord de trêve associé à la libération des otages et des prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Vendredi, le président français Emmanuel Macron a reçu le Premier ministre du Qatar ainsi que les ministres des Affaires étrangères saoudien, égyptien et jordanien.
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La guerre dans la bande de Gaza a débuté le 7 octobre après l’attaque sur le sol israélien par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza, entraînant la mort de plus de 1.170 personnes, en majorité des civils, selon un comptage de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.
Ce jour-là, 252 personnes ont également été emmenées en otages sur le territoire palestinien. Après une trêve en novembre qui a notamment permis la libération d’une centaine d’entre eux, 121 otages sont toujours détenus à Gaza, dont 37 morts, selon l’armée.
En réponse, l’armée israélienne a lancé une offensive dévastatrice sur le territoire palestinien, qui a fait au moins 35 903 morts, principalement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, mouvement considéré comme terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union européenne notamment. .