Depuis plusieurs années, les langues se délient et les femmes portent des accusations contre certains hommes. Dernièrement, le monde du cinéma est sous le feu des projecteurs. Plusieurs actrices ont également a porté de graves accusations contre Benoît Jacquot. C’est notamment le cas d’Isild Le Besco.
Dans un livre disponible depuis le 1er mai 2024, elle a évoqué ce qu’elle aurait vécu. Seulement, elle a précisé qu’elle n’était pas prête à porter plainte contre le célèbre réalisateur. « Les enquêteurs me demandent et me demandent encore de recueillir ma plainte contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon. je ne veux pas me confronter à nouveau à ces institutions poussiéreuses, conçues et gouvernées par des hommes (…) C’est déjà tellement éprouvant d’écrire. Appeler. Pour faire face à tes ennuis« , elle a écrit.
La colère d’Hélène Devynck qui accuse PPDA de viol
« Être victime, oui, mais de qui ? Et à partir de quoi exactement ? La sexualisation de mon corps au cinéma ? Des années d’influence de Benoît Jacquot ? Le manque d’éthique professionnelle de Jacques Doillon ?« , a-t-elle encore demandé avant d’ajouter : « Dire que Benoît m’a violée est une évidence (…) J’étais adolescente et je lui ai accordé toute ma confiance.e. Il a remplacé mon père, ma mère, toute figure d’autorité. De cette façon, son viol est aussi incestueux« .
Une telle décision a rappelé de mauvais souvenirs à l’un des plaignants de Patrick Poivre d’Arvor, à savoir Hélène Devynck. Sur son compte X, anciennement Twitter, elle a partagé un discours d’Isild Le Besco, commentant : « Pourquoi porter plainte puisque les hommes ne sont jamais condamnés ? 94% des plaintes pour viol sont rejetées. Le système judiciaire garantit l’impunité aux violeurs« .
La plainte d’Hélène Devynck a été rejetée
Pour rappel, l’ex-journaliste accuse le présentateur vedette de l’avoir violée en 1993. Comme beaucoup d’autres accusateurs, sa plainte a été rejetée.
Dans un livre, elle raconte avoir vécu avec le célèbre présentateur et être également devenue la porte-parole de nombreuses autres victimes présumées. « Je raconte dans le livre les viols subis par d’autres femmes, donc je n’ai pas pu cacher le mien. La difficulté en l’écrivant n’était pas d’en faire quelque chose d’érotique, quelque chose d’excitant. L’histoire devait être brève et brutale, à l’image de ce qui s’est passé.« , a-t-elle déclaré dans La Dépêche.
Benoît Jacquot, Jacques Doillon et PPDA demeurent présumés innocents des faits qui leur sont reprochés.