Santé

Isère. Opération de démoustication ce vendredi après le signalement d’un cas de dengue

Mercredi, la ville de Saint-Ismier a annoncé sur sa page Facebook la présence d’un cas de dengue « en provenance d’une destination DOM-TOM » sur son territoire. Selon la municipalité, hormis ce cas importé, « personne n’a contracté la maladie ».

Une opération de démoustication est toutefois prévue dans un rayon de 150 m autour du domicile où se trouve la personne infectée. Un périmètre au-delà duquel le moustique tigre, vecteur de la maladie, ne se déplace pas. Cette action préventive menée afin de limiter les risques de transmission sera menée vendredi entre 2 et 4 heures du matin par la Convention interdépartementale de démoustication Rhône-Alpes.

« Concernant la zone concernée par l’opération de démoustication, nous ne souhaitons pas entrer dans les détails mais pouvons indiquer qu’il s’agit d’une zone très restreinte dont les habitants concernés ont été informés. Si les gens s’inquiètent de ne pas avoir reçu d’information sur l’opération de démoustication, c’est qu’ils ne sont pas concernés (en dehors du périmètre) », précise l’Agence régionale de santé qui recommande de porter des vêtements plus couvrants durant les prochains jours pour éviter toute piqûre dans la zone concernée.

139 cas signalés dans la région depuis 1euh peut

« La dengue est une maladie généralement bénigne dont les symptômes (forte fièvre, douleurs articulaires, violents maux de tête) peuvent être temporairement invalidants. Elle se transmet par la piqûre d’un moustique tigre préalablement infecté par le virus », explique l’ARS.

Depuis le 1er mai 2024, 139 cas confirmés ou probables de dengue importée ont été recensés en Auvergne-Rhône-Alpes. « Près de la moitié des cas proviennent de Martinique ou de Guadeloupe, où les épidémies de dengue étaient en cours en début de saison et sont désormais terminées ou très faibles », précise l’Agence régionale de santé. « Un premier cas autochtone de dengue a été identifié cette année dans la région (dans la Drôme) ; à l’échelle nationale, plusieurs cas de transmission autochtone ont déjà été constatés », ajoute l’ARS, qui conseille, pour limiter la prolifération des moustiques, « d’éviter que le moustique tigre ne ponde ses œufs dans des contenants pouvant contenir de l’eau (brouettes, seaux et arrosoirs, jouets d’enfants, même les plus petits, cendriers ou objets pouvant contenir de l’eau sur votre terrasse ou votre balcon, poubelles, remorques, engins de chantier, pneus usagés, caisses en plastique, pieds de parasol, pots de fleurs). »

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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