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Intouchable, Messi fait virer un ministre !

Intouchable, Messi fait virer un ministre !

Le sous-secrétaire d’État aux Sports de l’Argentine, Julio Garro, a été démis de ses fonctions après avoir exigé des excuses de Lionel Messi dans l’affaire des chants racistes contre les Français.

La polémique grandit en Argentine à cause des chants racistes entonnés par certains joueurs de l’équipe nationale après la victoire de l’Albiceleste à la Copa America. L’affaire a en effet fait une victime collatérale en la personne du sous-secrétaire d’Etat argentin aux Sports, Julio Garro.

Le dirigeant a en effet été démis de ses fonctions par le gouvernement du président Javier Milei. La raison ? Il a exigé des excuses suite aux chants racistes contre les Français entonnés dans le bus après le match. « Le capitaine de l’équipe nationale doit également s’excuser pour cette affaire, tout comme le président de l’AFA »a-t-il déclaré dans des propos relayés par Clarin, estimant que cette affaire nuisait à toute l’Argentine.

Les Français ? Les colons européens

Sentant sans doute la polémique grandir, Julio Garro a rapidement nié avoir tenu ces propos. En vain, donc. « La Présidence informe qu’aucun gouvernement ne peut dire quoi commenter, quoi penser ou quoi faire à l’équipe nationale argentine, championne du monde et double championne d’Amérique du Sud, ou à tout autre citoyen, Le bureau du président argentin Javier Milei l’a indiqué dans un communiqué. Pour cette raison, Julio Garro n’est plus le sous-secrétaire d’État aux Sports.

Le président argentin avait donné le ton sur X (anciennement Twitter). « Dire que Messi doit s’excuser auprès de certains colons européens pour une chanson qui dit aussi la vérité, va totalement à l’encontre de l’idéologie de Milei. Garro doit quitter le gouvernement immédiatement. »il avait en effet écrit.

« Je suis vraiment désolé si mon commentaire a offensé quelqu’un, cela n’a jamais été mon intention, et c’est pourquoi je vous présente ma démission, même si je serai toujours du côté opposé à la discrimination sous toutes ses formes »,
Julio Garro lui avait alors répondu.

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