Interrompu après la rupture d’une caténaire, le trafic reprend sur la ligne A du RER
Ce lundi, les usagers du RER A ont vécu une journée sombre, marquée par une interruption totale du trafic entre les stations Nation et Charles de Gaulle-Étoile, situées à Paris intra-muros.
La cause de cet incident est une caténaire arrachée à la gare d’Auber, qui a provoqué une importante fuite d’eau en endommageant une canalisation. Les trains n’ont pu reprendre leur circulation qu’après 20 heures, laissant des milliers de voyageurs sans solution pendant une grande partie de la journée.
Troubles à l’aube
Dès 5h45, le trafic a été totalement interrompu entre l’est et l’ouest de Paris, affectant non seulement cette portion, mais également l’ensemble de la ligne du RER A, l’une des plus fréquentées du réseau avec une moyenne de 1,2 million de voyageurs par jour. . La reprise, initialement prévue à 8 heures du matin, a été reportée à plusieurs reprises dans la journée avant d’avoir finalement lieu en soirée.
Face à cette situation exceptionnelle, la RATP a déployé plus de 200 agents pour orienter les voyageurs vers des itinéraires alternatifs. Les lignes de métro 1 et 14 ont été renforcées, tout comme les trajets via le RER E ou les liaisons depuis La Défense. Malgré ces efforts, les stations de substitution et les escaliers mécaniques rapidement saturés illustrent l’ampleur des difficultés.
Intervention technique complexe et utilisateurs épuisés
Selon la RATP, la suppression de la caténaire a nécessité une mobilisation massive des équipes techniques et de sécurité, notamment pour contrôler la fuite d’eau et sécuriser la zone avant toute reprise du trafic. Au total, plus d’une centaine de techniciens ont travaillé toute la journée pour résoudre l’incident.
Pour les voyageurs, cette journée était synonyme de désorganisation et de frustration. Trains annulés, trajets allongés, gares bondées, les alternatives proposées par la RATP peinent à répondre à l’afflux massif. « Une vraie galère », ont rapporté de nombreux internautes exaspérés par le manque de solutions rapides au quotidien Le Parisien.