La sanction est tombée pour la messagerie télégramme cryptée. Le régulateur Internet australien a annoncé lundi après avoir infligé plus de 600 000 $ d’amende à la messagerie télégramme, ce qui n’a pas exposé sa politique pour lutter contre le contenu problématique à temps.
En mars 2024, l’agence Esafety avait enjoint Telegram et d’autres plateformes pour expliquer comment ils détectent le contenu « terroriste », la violence extrémiste et l’exploitation sexuelle des mineurs, se souvenaient de son chef, Julie dans un communiqué de presse, Julie Inman Grant.
28 jours pour ajuster l’amende
Telegram n’a répondu que le 13 octobre, plus de cinq mois après la date limite du 6 mai, en faisant, selon Julie Inman Grant, obstruction au travail de son comité au cours de cette période. La messagerie cryptée est ainsi infligée à 613 000 $ (586 000 euros) et a 28 jours pour le payer, demander un retard ou essayer de le faire annuler, selon le document. S’il décide de ne pas payer, le régulateur peut saisir un tribunal fédéral.
« Montrez comment et où certaines de ces plateformes échouent, et réussissent également, dans la lutte contre ces contenus, est vital pour protéger la population et augmenter les normes de sécurité dans l’industrie, en particulier en ce qui concerne le contenu le plus abjectif », poursuit Julie Inman Accorder.
Un problème sur la diffusion du contenu criminel
Le fondateur de Telegram, Pavel Durov, a été arrêté puis inculpé en France en août pour une série d’infractions relatives au crime organisé, la justice l’accusant de ne pas agir contre la diffusion de contenu criminel sur la messagerie. Début décembre, pour sa première interrogatoire en bas, Pavel Durov a déclaré qu’il « lisait la gravité de tous ces faits (…) en garde à vue ».
Le milliardaire franco-russe a été libéré à la fin du mois, sous un contrôle judiciaire strict, avec un dépôt de cinq millions d’euros, l’obligation de pointer du poste de police deux fois par semaine et l’interdiction de quitter le territoire français.