Le président est attendu mercredi dans un camp militaire du Grand-Est pour rencontrer des soldats ukrainiens formés en France. Une visite qui confirme le nouveau rôle d’Emmanuel Macron depuis la constitution du gouvernement.
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Il promet que la France continuera à tout faire pour que l’Ukraine tienne bon. Emmanuel Macron se rend mercredi 9 octobre dans un camp militaire du Grand-Est, où le chef de l’Etat rencontrera pour la première fois des soldats ukrainiens formés sur notre sol, des soldats de la brigade 155 bientôt prêts, « dans quelques mois », dit l’Élysée, de repartir au combat. Le président est encore en train de se familiariser avec son « nouveau rôle ».
C’est un camp militaire placé sous très haute sécurité. L’Élysée refuse même de donner sa localisation exacte. 2 300 soldats ukrainiens s’entraînent ici au maniement des armes et aux tactiques de combat dans un vacarme incessant : simulation d’explosions, vols de drones… Le stress est poussé à son paroxysme, c’est le décor et le terrain de jeu d’un président confiné dans son nouveau rôle , absent du paysage politique.
« Depuis la formation du gouvernement, c’est le silence radio » un ministre feint d’être surpris. Emmanuel Macron s’est replié sur son domaine réservé, l’international. Sa demande d’arrêter les livraisons d’armes à Israël lui a encore valu des sifflets de la part du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) lundi soir. Le président se concentre également sur la défense, évidemment. La France enverra des avions de combat Mirage 2000 en Ukraine au premier trimestre 2025.
L’Élysée dispose d’un « un dialogue plus fluide et régulier » que jamais avec son homologue Volodymyr Zelensky. « Le président doit se concentrer sur ses missions », jure un membre du gouvernement, « C’est là qu’il a encore une chance d’être écouté. »