Contrairement aux attentes, Intel n’envisage pas de rappeler les puces concernées. L’entreprise n’a pas non plus arrêté les ventes et reste muette sur une éventuelle extension de garantie. Plus inquiétant encore, les dommages causés aux processeurs concernés pourraient être irréversibles.
Intel n’a pas l’intention de rappeler les processeurs concernés
Paul Hannaford, porte-parole d’Intel, a déclaré que le correctif du microcode constituerait une solution préventive efficace pour les processeurs en circulation. Il suggère qu’il pourrait améliorer la stabilité des processeurs déjà affectés, mais recommande aux utilisateurs qui rencontrent des problèmes de contacter le support client.
Les processeurs concernés incluent les modèles de bureau de 13e et 14e génération avec une puissance de base de 65 W ou plus, englobant à la fois les variantes K/KF/KS et non K. Jusqu’au déploiement du correctif, qui devrait être déployé au plus tard à la mi-août 2024, Intel conseille aux utilisateurs de conserver les paramètres par défaut de leur BIOS et de maintenir leur BIOS à jour.
Pour les utilisateurs dont les processeurs sont déjà concernés, le processus de RMA reste flou. Intel n’a pas précisé quelles preuves seraient nécessaires pour obtenir un échange. L’entreprise a partagé une vidéo de Robeytech sur Reddit expliquant comment identifier les problèmes potentiels.
Critiques de la réponse d’Intel
Les critiques sur Internet sont nombreuses quant à l’ampleur de la situation, à l’absence de rappel généralisé et de prolongation de garantie. La stratégie d’Intel consistant à mettre à jour le BIOS et à gérer les cas par cas via le support client pourrait ne pas suffire à apaiser les inquiétudes des utilisateurs concernés.