NARRATIF – Le fabricant américain de puces électroniques traverse la période la plus troublée de son histoire. Virage raté de l’IA, concurrence sur les PC, perte de leadership technologique… Son PDG, Pat Gelsinger, est sous pression.
Chez Intel, la belle histoire du retour de l’enfant prodige peine pour l’instant à s’écrire en lettres d’or. Trois ans après son retour au sein du géant américain des processeurs, qu’il a quitté en 2009 après trente ans de bons et loyaux services, Pat Gelsinger n’est toujours pas parvenu à ramener le groupe de Santa Clara au sommet. Loin de là. Depuis son investiture au poste de PDG le 15 février 2021, le cours de l’action de l’entreprise s’est effondré de 70 % à Wall Street. Son chiffre d’affaires est passé de 79 à 52 milliards de dollars entre 2021 et 2023, son bénéfice net a chuté de 19,9 à 1,8 milliard de dollars.
Aux Etats-Unis, le spectre d’une éviction de l’indice Dow Jones, le plus ancien indice boursier américain, n’est plus très loin. Le symptôme d’un déclassement qui a finalement convaincu Gelsinger de changer de braquet.euh En août, il a annoncé la suppression prochaine de 15 000 emplois sur les 131 000 que compte le groupe…