Intel fait sa révolution énergétique et IA avec le Core Ultra 200S pour PC de bureau
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Intel fait sa révolution énergétique et IA avec le Core Ultra 200S pour PC de bureau

Intel fait sa révolution énergétique et IA avec le Core Ultra 200S pour PC de bureau

Intel Core Ultra 9 285K

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Enfin ! C’est le premier mot qui vient à l’esprit en parcourant les slides de la présentation à la presse de la nouvelle génération de processeurs de bureau qu’Intel annonce aujourd’hui. Les Core Ultra 200S, d’abord présentés sous le nom de code Arrow Lake, sont désormais une réalité. Et ils apportent avec eux trois améliorations majeures : une architecture CPU beaucoup plus efficace – qui se traduit par une conception recherchant les meilleures performances par watt – et le premier accélérateur d’IA de bureau d’Intel.

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La consommation d’énergie (et les températures) baisse enfin

Au cœur du Core Ultra 200S, on retrouve les deux mêmes microarchitectures CPU que dans le Core Ultra 200V mobile. A savoir les noyaux puissants (P-cores) appelés Lion Cove et les petits noyaux économiques (E-Cores) appelés Skymont.

Opérant sous la houlette d’un ThreadDirector qui arbitre la répartition des tâches sur les deux types de cœurs, la partie CPU de cette puce pour PC de bureau profite du même gain d’efficacité énergétique. Une efficacité qui a déjà fait des puces mobiles d’Intel les processeurs présentant le meilleur rapport performances par watt devant les puces ARM Snadpragon X Elite de Qualcomm !

Pour atteindre cette efficacité, Intel a supprimé HyperThreading. Ce qui conduit cette génération de puces de bureau à n’offrir que des gains de performances très modérés par rapport à sa génération précédente de puces (14e génération).

Une démarche d’efficacité qui se ressentira au niveau de la prise, mais aussi dans votre cas : les gains en température sont très importants. Selon les scénarios, la puce afficherait -10°C et jusqu’à -17°C par rapport à la génération précédente – avec une utilisation moyenne autour de -13°C. De quoi adoucir les becs, et protéger un peu les oreilles.

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On peut cependant ici reprocher à Intel d’avoir laissé carte blanche aux utilisateurs : si ses puces donnent les meilleures performances entre 65 W et 125 W – un niveau de consommation où elle égale la génération précédente à 250 W ! – le Core Ultra 9 peut encore être poussé à 250 W…

Le premier NPU de bureau d’Intel (mais pas le plus puissant)

Pour la première fois dans l’histoire des processeurs Intel pour PC de bureau, le Core Ultra 200S accueille un processeur neuronal (ou accélérateur NPU ou AI). Déjà implémenté depuis l’année dernière dans l’architecture Meteor Lake (3ème génération après accélérateurs externes), puis cet été dans Lunar Lake, le NPU intégré à cette nouvelle génération de processeurs pourra décharger le CPU (et éviter de nécessiter le GPU) dans certains cas. tâches. On pense ici aux tâches dites maintenues, comme les filtres de suppression de bruit en temps réel pour les visioconférences.

Un bémol cependant : le NPU intégré à ces puces est de 3ème et non de 4ème génération. Il est donc trois fois moins puissant (13 TOPS) que le NPU intégré aux processeurs mobiles Lunar Lake (48 TOPS), mais pourtant plus petit et moins énergivore !

Plusieurs scénarios (potentiellement concomitants) sont possibles concernant le choix d’un NPU de 3ème génération. Il y a la place – et la position par rapport aux autres éléments – sur le SoC d’une part. Il est également possible que l’équipe en charge de concevoir la puce ait fait très tôt son choix sur ce NPU. Ou le fait que étant donné que les PC de bureau disposent de GPU supplémentaires très puissants, une simple accélération de +10 TOPS suffit pour les filtres audio en temps réel, et que le GPU se chargera du reste.

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Si l’on regrette ce choix d’un point de vue énergétique (et puissance brute), on célèbre néanmoins l’arrivée d’un tel accélérateur dans les puces de bureau – même si à seulement 36 TOPS, cette puce est loin de son équivalent mobile qui affiche jusqu’à 120 AU TOP ! En espérant qu’Intel (et d’autres) aillent encore plus loin pour les prochaines générations de puces.

Autre élément un peu daté : le GPU intégré dans trois des cinq références. Pas d’architecture graphique de deuxième génération (Battlemage) comme c’est le cas dans les puces mobiles, mais quatre petits cœurs Xe. Lesquels ont tout de même le bon goût de venir avec la partie encodage/décodage vidéo et la technologie Quick Sync Video, une des plus efficaces du secteur.

Trois processeurs font cinq références

Si Intel annonce aujourd’hui cinq références de puces, ce sont en fait trois processeurs différents qui arrivent, dont deux avec des variantes. Les puces de marque K intègrent quatre cœurs graphiques, les deux variantes KF (Core 7 et Core 5) étant dépourvues de cette partie graphique.

Le produit phare est le Core Ultra 9 285K, un méchant SoC embarquant 8 P-Cores et 16 E-Cores pour un total de 24 cœurs et donc 24 threads – rappelez-vous, il n’y a pas de HyerThreading sur cette génération.

En dessous, le Core Ultra 7 265K/KF perd quatre E-Cores (8+12) et le Core Ultra 5 245K/KF n’a que 6 P-Cores et 8 E-Cores – et perd ainsi l’Intel TurboBoost.

De manière anecdotique, mais néanmoins appréciable, on remarque que les prix sont inférieurs de quelques dizaines d’euros à la génération précédente. Le tout pour une plateforme la plus riche du marché, puisque Intel est le seul acteur à assurer le développement du Thunderbolt (ici en version 4).

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Tout comme Meteor Lake, il semble que le lot de puces Arrow Lake/Core Ultra 200S soit une plate-forme de transition. Ce qui nécessite – et c’est regrettable – une nouvelle carte mère avec chipset Z890. Il est donc impossible de mettre à jour votre plateforme de 12ème, 13ème ou 14ème génération. L’une des raisons évoquées est le passage définitif à la DDR5, les précédentes familles de puces étant hybrides DDR4/DD5.

On ne peut donc pas dire si Intel, en pleine réorganisation, va décliner ces puces Core 200S dans d’autres références. Ou simplement occuper le marché pendant un moment, avant de passer à une toute nouvelle architecture.

La fin de la folie des watts ?

Sur le papier, on constate que la nouvelle puce d’Intel fait, à peu près, aussi bien voire un peu mieux pour moins d’énergie dissipée (et consommée !) et pour moins cher. Pour nous, cela s’appelle le progrès – par opposition à la course au pouvoir pour le pouvoir.

Inspirée par son changement de mentalité d’abord à Meteor Lake puis à Lunar Lake pour ses architectures de puces pour PC portables, l’approche de la recherche sur l’efficacité énergétique est l’un des tournants qu’Intel a tardé à prendre. On ne peut que se réjouir et espérer que cela dure et soit désormais plus qu’un objectif : un véritable mantra.

Le déverrouillage du mode turbo des puces Ultra 9 et Ultra 7 à 250W laisse penser que la question préoccupe Intel en interne, sans doute tiraillé par son ADN (et certains fans) de course à la puissance absolue. Espérons que la raison l’emporte.

Intel Core Ultra 5 245K

Prix ​​de lancement 379€

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