Après des mois de difficultés, les possesseurs de PC équipés de processeurs Intel de dernière génération peuvent enfin retrouver une stabilité.
Depuis des mois, les utilisateurs de processeurs Intel de 13e et 14e génération jouent à la roulette russe. Crashs inexpliqués, performances en berne, PC capricieux… Le haut de gamme d’Intel souffrait de bugs majeurs, tandis qu’Intel s’enfonçait dans la crise.
Pour aller plus loin
Processeurs Intel instables : tout ce qu’il faut savoir en 4 questions
De quels processeurs parlons-nous ? Les 13900K et 14900K des générations Raptor Lake et Raptor Lake Refresh.
Intel a confirmé, un peu plus tard, que le problème pourrait affecter non seulement les processeurs i9 (13900K, 14900K), mais aussi toutes les puces d’une puissance de base de 65W, soit la quasi-totalité des processeurs de 13ème (Raptor Lake) et 14ᵉ (Raptor Lake Refresh) génération. .
Mises à jour attendues
Après plusieurs tentatives infructueuses, Intel semble enfin avoir trouvé la formule magique. La mise à jour du microcode 0x12B serait la clé pour mettre un terme à ce tragique feuilleton technologique.
Cette mise à jour résout quatre scénarios problématiques :
- Paramètres d’alimentation de la carte mère trop élevés
- Un algorithme qui permet aux processeurs i9 de fonctionner dans des états de performances plus élevés à des températures élevées
- Demandes de haute tension trop fréquentes du microcode
- Une augmentation des tensions de base, en particulier au repos et à faibles charges
Tout cela était dû à ce qu’Intel appelle « l’instabilité du décalage Vmin ». En langage humain, il s’agit d’un problème complexe dans lequel les processeurs et les cartes mères nécessitent des tensions trop élevées, conduisant finalement à un vieillissement prématuré et à des dommages aux processeurs.
Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
Vous devez télécharger et installer les nouvelles versions du BIOS de la carte mère, d’Asus, MSI, Gigabyte, ASRock et autres.
Il est important que les propriétaires des processeurs concernés sachent que même si la mise à jour peut prévenir de futurs dommages, elle ne peut pas réparer les processeurs déjà endommagés. Conscient de ce problème, Intel a étendu la garantie sur tous les modèles concernés de trois à cinq ans.
Si vous remarquez une instabilité persistante, il est recommandé de contacter immédiatement le support Intel. Selon l’entreprise, les processeurs d’ordinateurs portables et les futures puces de bureau ne sont pas concernés par ce problème, ce qui devrait rassurer les acheteurs potentiels, d’autant plus à l’approche de la sortie de la prochaine génération de processeurs Intel.
Pour les futurs acheteurs ou propriétaires de PC portables, pas de panique : selon Intel, vous êtes hors de danger. Les processeurs des ordinateurs portables et les futures puces de bureau ne seraient pas concernés par ce problème.
Intel en crise
Ce n’est pas la première fois qu’Intel est confronté à des défis avec ses processeurs haut de gamme. Les problèmes précédents, tels que les vulnérabilités Spectre et Meltdown, ont également nécessité des mises à jour du microcode. Cependant, la réponse rapide d’Intel à ce problème et l’extension de la garantie semblent montrer que l’entreprise a tiré les leçons de ses expériences précédentes et répond de manière proactive aux préoccupations des clients. A noter qu’Intel n’avait de toute façon pas vraiment le choix : l’entreprise américaine s’enfonce dans la crise depuis plusieurs semaines, une réaction s’imposait.
Cette crise intervient dans un contexte très troublé pour Intel, qui a annoncé début août une vague de licenciements de plus de 15 000 salariés d’ici la fin de l’année.
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