Rejoignez-nous ce soir sur Arte pour (re)découvrir le drame poignant inspiré de l’histoire vraie de la primatologue américaine Dian Fossey « Gorilles dans la brume » qui a marqué toute une génération de spectateurs, notamment à cause d’une scène.
Gorilles dans la brume : l’histoire vraie de Dian Fossey
Sorti en 1989, le film Gorilles dans la brume Réalisé par Michael Apted avec Sigourney Weaver, il raconte l’histoire vraie et émouvante de la primatologue américaine Dian Fossey, qui a consacré une grande partie de sa vie à l’étude et à la protection des gorilles de montagne à la frontière entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Le long métrage, nominé six fois aux Oscars, est adapté de récit autobiographique éponyme de Dian Fossey publié en 1983 dans lequel elle raconte son expérience au sein de la communauté des gorilles avec laquelle elle a noué des liens très forts.
Au cours de son expérience dans les montagnes du Rwanda, elle s’est rapprochée de plusieurs gorilles, dont son bien-aimé Digit, qu’elle suivait depuis sa naissance, lui permettant de documenter des comportements sociaux complexes. Dian Fossey était très engagée dans la lutte contre le braconnage, prospère dans cette région, ce qui la rendait vulnérable aux représailles.
En 1977, la mort violente de Digit par des braconniers intensifié sa lutte contre la protection des gorilless. Cette scène est présente dans le film, et la vision de Digit avec la tête et les mains coupées a été traumatisante pour de nombreux spectateurs, dont la plupart ont découvert ce film étant jeunes.
Dans son récit autobiographique, elle raconte la vision horrible de Chiffre sans vie :
« J’ai vu défiler toute la vie de Digit devant mes yeux depuis le premier instant où je l’avais vu, dix ans plus tôt, petite boule soyeuse de fourrure noire. J’avais l’impression qu’une partie de moi-même avait été amputée (…) Les porteurs ont ramené son corps au camp et ils l’ont enterré à quelques mètres de ma cabane.«
Où est enterrée Dian Fossey ?
Le 26 décembre 1985, Dian Fossey a été retrouvée assassinée dans sa cabane à Karisoke, avec six coups de machette sur la tête. Les circonstances exactes de sa mort restent floues, mais son assassinat est généralement attribué à son conflit avec les braconniers et peut-être aux tensions locales.
Avant son assassinat, et sachant que sa vie était en danger, Dian Fossey avait exprimé le souhait d’être enterrée dans le cimetière qu’elle avait construit pour ses gorilles, à Karisoke, au Rwanda. Elle se repose comme ça, depuis presque 40 ans, aux côtés de ses protégés, dont Digit. Sur sa pierre tombale, on peut lire cette inscription :
« Personne n’a jamais autant aimé les gorilles que vous. Reste en paix, cher ami. Protégé à jamais dans ce lieu sacré, vous êtes enfin chez vous, à votre place« .
On peut aussi lire son surnom « Nyiramachabelli », que lui ont donné les Rwandais, et qui signifie « la femme qui vit seule sur la montagne ».
Le sanctuaire est ouvert au public et peut être visité