La classe politique espagnole reste la cible de la colère de nombreux habitants des régions dévastées du sud-est de l’Espagne.
Des milliers de personnes se sont rassemblées ce samedi en fin de journée à Valence et dans d’autres villes espagnoles.
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Inondations meurtrières en Espagne
Accusée d’avoir sous-estimé les risques et d’avoir mal coordonné les secours après les inondations meurtrières de la semaine dernière, la classe politique espagnole reste la cible de la colère de nombreux habitants des zones dévastées du sud-est du pays.
Près d’une semaine après l’explosion de colère qui a visé le premier ministre Pedro Sánchez, le chef de l’exécutif régional Carlos Mazón et les souverains Felipe VI et Letizia à Paiporta, des manifestations rassemblant des milliers de personnes ont eu lieu samedi soir. journée à Valence et dans d’autres villes espagnoles pour protester contre la gestion des inondations du 29 octobre.
Une population alertée trop tard
Samedi, les organisateurs du rassemblement de Valence défileront pour exiger la démission de Carlos Mazón, qui concentre sur sa personne une grande partie de la colère des victimes, et avait été visé dimanche à Paiporta, comme le chef du gouvernement et le souverains, par des insultes et des jets de boue – images inédites qui témoignent de l’exaspération des zones dévastées.
Figure du Parti populaire (PP, droite), cet avocat de 50 ans est accusé d’avoir tardé à réagir lorsque l’Agence météorologique espagnole (Aemet) avait lancé une alerte rouge, le 29 octobre au matin.
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Parmi les accusations également portées par les victimes, le fait que l’ensemble de la population n’ait été alerté via son téléphone portable que le soir, alors que de nombreuses zones étaient déjà submergées. La principale responsable des urgences de la région, Salomé Pradas, a reconnu jeudi qu’elle ignorait l’existence de ce système d’alerte, avant de se rétracter.