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Divertissement

Avec « Cowboy Carter », Beyoncé secoue le monde de la country et séduit la critique

Connue mondialement pour ses chorégraphies calibrées ainsi que pour son style pop, R’n’B et hip-hop unique, Beyoncé change de cap avec « Cowboy Carter », un album aux influences country qui casse l’image d’un genre perçu comme conservateur. Sorti vendredi, le disque a été accueilli quasiment unanimement par la critique américaine et a même provoqué une réaction de la Maison Blanche.

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« Queen B » frappe encore. Les éloges de la critique pleuvent sur le nouvel album de Beyoncé, « Cowboy Carter », aux riches influences country en forme de clin d’œil aux racines texanes de la star planétaire, après sa sortie vendredi.

Deuxième acte de la trilogie musicale « Renaissance », l’album de 27 titres rend un puissant hommage à la culture country noire, avec un fort accent sur la danse, la soul et le hip-hop.


« Personne ne pensera un seul instant que cet ensemble tentaculaire suit un chemin unique et droit ou qu’il est ennuyeux ne serait-ce qu’un seul instant », écrit Variety.

« C’est un peu comme si Beyoncé reprenait certaines phases et évolutions que le country a connues, en redéfinissant ses frontières – comme la musique l’a toujours fait », ajoute le magazine spécialisé américain.

Premier indice d’un probable succès commercial, Spotify a annoncé vendredi soir sur X (ex-Twitter) que « Cowboy Carter » était déjà l’album qui avait reçu le plus d’écoutes en une journée cette année.


Son ode à la danse, « Renaissance », s’est hissée à la première place du palmarès Billboard dès sa sortie en 2022.

Bousculer les traditions

Avec ce nouvel album, la chanteuse de 42 ans née à Houston, au Texas, dépoussière l’image de la musique country réservée aux artistes blancs et masculins.

Car Beyoncé semble prendre un grand plaisir à bousculer les traditions. Elle joue ainsi les cartes du hip-hop et de la maison sur le titre « Sweet Honey Buckiin' », rappelant le premier acte de « Renaissance », pied de nez également aux puristes, célébrant l’influence afro-américaine dans l’électro.

La reconnaissance est même venue de la Maison Blanche vendredi.

« Beyoncé, merci de nous rappeler de ne jamais nous laisser prendre par ce que les autres pensent de vous », a écrit la vice-présidente Kamala Harris. « Vous avez redéfini un genre et récupéré les racines noires de la musique country. Votre musique continue de nous inspirer tous. »


Tout au long de l’album, avec des chansons aux sonorités de fête, de liberté, de lâcher prise, l’artiste aborde la maternité, le sexe, l’amour.

« Il ne s’agit pas seulement de ce que Beyoncé peut faire pour la musique country, il s’agit de ce que son idée de la musique country peut faire pour elle, élargissant son empire musical et même sa connaissance d’elle-même, déjà bien développée », analyse Variety.

« Les critiques qui m’ont été adressées lorsque je me suis lancée dans la musique country m’ont forcé à dépasser mes propres limites », a-t-elle récemment écrit sur Instagram. Ce nouvel album « est le résultat des défis que je me suis fixés et du temps que j’ai pris à twister et mélanger les genres pour cette œuvre ».

Le tout avec un cocktail de jeunes stars comme Miley Cyrus, Post Malone et Tanner Adell – mais aussi des icônes de la vieille garde.

Willie Nelson en invité de luxe

Elle reprend, entre autres, le classique « Jolene » de la star absolue de la country Dolly Parton et « Blackbird », la chanson des Beatles sur neuf adolescents noirs devenus des icônes du mouvement des droits civiques en intégrant un lycée réservé aux étudiants blancs. , dans le sud des États-Unis.

Le géant country Willie Nelson fait également une apparition.


Beyoncé, alias « Queen B », connue mondialement pour des titres comme « Crazy in Love » ou « Beautiful Liar », mélange les genres et l’histoire, à l’image de son titre « Ya Ya », mélange de soul et de danse psychédélique et qui parvient à couvrir les deux. « Ces bottes sont faites pour marcher » de Nancy Sinatra et les Beach Boys.

Un tour de force. « Avec ce projet sans cesse divertissant, elle devient une guerrière de la fierté féminine et noire et le cœur bien-aimé de la radio », écrit Variety.

Avec l’AFP

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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