L’enquête a progressé 24 heures après la découverte du corps de Teddy, un Toulousain d’une quarantaine d’années, poignardé à mort à Blagnac. Un deuxième mineur a été interpellé tôt ce dimanche.
Les « gros canons » de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) ont arrêté ce dimanche 24 novembre un deuxième suspect dans l’enquête sur la mort de Teddy. Ce Toulousain d’une quarantaine d’années a été poignardé au moins trois fois dans la nuit de vendredi à samedi à Blagnac rue des Pâquerettes.
Vers deux mises en examen pour meurtre
Ce sont désormais deux mineurs, âgés de 15 et 16 ans, qui doivent être interrogés dans le cadre de cette enquête ouverte par le parquet de Toulouse pour homicide. Les policiers de la division de lutte contre la délinquance organisée et spécialisée (DCOS) sont convaincus de l’implication des deux suspects, inconnus de la justice. « Ce n’est pas un délit grave, ils traînent dans le quartier, fument du cannabis et consomment du protoxyde d’azote », nous précise une source proche de l’enquête.
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La victime s’effondre devant les caméras
Les deux mineurs devraient être présentés à un magistrat dans les prochaines heures, afin d’être mis en examen pour meurtre. L’information judiciaire qui sera ouverte doit permettre de mieux comprendre l’implication de chacun, et des autres éventuels prévenus. Selon nos informations, la vidéosurveillance a permis d’identifier rapidement les suspects.
Comme l’indiquait La Dépêche samedi, une rixe a été signalée au même endroit vers 2 heures du matin près de la rue des Pâquerettes. « Il y a une première bagarre » confirme le parquet de Toulouse. Des images montreraient les deux suspects poursuivant la victime, retrouvée morte quelques heures plus tard. Ces individus sont même retournés sur les lieux présumés du crime. Teddy s’est en effet effondré devant les caméras de vidéosurveillance, a-t-il agonisé plusieurs heures avant de succomber ? Il appartiendra au médecin légiste de le déterminer.
Reste à comprendre le mobile de ce meurtre dans le quartier des Barradels à Blagnac, connu de la police pour être un point de deal. « C’est même écrit sur les murs, il y a le prix de la drogue », déplore Sylvain un voisin, désillusionné par les nuisances liées au trafic.