INFOS LA DEPECHE. Deux fillettes de 9 ans violées par trois camarades de classe dans la cour de leur école
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INFOS LA DEPECHE. Deux fillettes de 9 ans violées par trois camarades de classe dans la cour de leur école

INFOS LA DEPECHE. Deux fillettes de 9 ans violées par trois camarades de classe dans la cour de leur école

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En juin, deux fillettes de 9 ans ont été victimes d’agressions sexuelles par trois camarades de classe âgées de 8 à 10 ans, à l’école de Bioule, dans le Tarn-et-Garonne. Les faits qualifiés de viols par les gendarmes étaient jusqu’à présent un secret de polichinelle. Le parquet de Montauban confirme qu’une enquête est en cours depuis.

Deux filles âgées de 9 ans violées par trois de leurs camarades de classe âgées de 8 à 10 ans. L’affaire qui s’est déroulée à l’école communale de Bioule (Tarn-et-Garonne), en juin 2024, est un secret de polichinelle que beaucoup espéraient ne jamais voir rendu public.

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« Nous sommes consternés par la situation. On a l’impression que certains veulent taire les faits, qu’il ne faut surtout pas en parler», témoigne Gérard*. Ce parent d’élèves et proche des victimes a décidé de briser le silence après que les deux familles des filles ont été obligées d’envoyer leurs enfants dans une école privée, car, dit-il, aucune solution n’a été trouvée pour que les victimes ne se retrouvent pas fréquentant l’école cet automne dans la même classe que leurs agresseurs.

Le cauchemar des parents d’Alicia et Capucine* a commencé trois jours avant la fin de l’année scolaire. « Juste avant le début des vacances d’été, nous avons été appelés pour être informés », indique une source proche des familles.

« Il y avait quatre garçons qui jouaient à se montrer leur sexe, les deux filles qui étaient présentes ont alors dit : C’est dégueulasse ! L’un des garçons dit alors : Vous n’êtes pas capable de l’embrasser. « 

«Cela est parti d’un jeu d’enfant de tête ou pas de tête, témoigne le même interlocuteur. Les enfants étaient dans un coin de la cour de récréation pendant la récréation alors que les professeurs étaient en sous-effectif (après un arrêt maladie) », explique-t-il. Ce qui n’était alors qu’un jeu scolaire s’est transformé en violence sexuelle. « Il y avait quatre garçons qui jouaient à se montrer leurs pénis, les deux filles présentes ont alors dit : C’est dégoûtant ! Un des garçons a alors dit : vous n’êtes pas capable de l’embrasser.

Les petites filles, sous la pression de leurs camarades de classe, ont fini par s’embrasser sur le sexe. Le jeu du toucher-pipi aurait alors abouti à une fellation. Une des filles a fini par rapporter les faits à l’équipe pédagogique. Elle est depuis suivie par un psychologue.

Pour le moment, les familles se sentent isolées face à cette situation. « Ils sont doublement punis, les victimes ne comprennent pas pourquoi c’est elles qui ont dû quitter l’école et les parents ont dû payer en privé pour les tenir à l’écart des agresseurs », confie un proche.

*Les prénoms ont été modifiés.
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