INFO « SUD OUEST ». Le maire de Bergerac entendu par la police judiciaire dans une affaire de harcèlement et de viol présumés
Jonathan Prioleaud, maire (LR) de Bergerac, s’est présenté ce mercredi 3 avril à la préfecture de police de Bordeaux pour être entendu en audience libre devant les enquêteurs du service interministériel de police judiciaire…
Jonathan Prioleaud, maire (LR) de Bergerac, s’est présenté ce mercredi 3 avril à la préfecture de police de Bordeaux pour être entendu en audition libre devant les enquêteurs du service interministériel de police judiciaire (SIPJ) à la suite d’une plainte pour viol sur agent administratif et de dénonciations. de harcèlement d’une ancienne adjointe chargée des finances, Marion Chamberon.
Interrogé pendant plusieurs heures, Jonathan Prioleaud a quitté le commissariat central de Bordeaux en fin de journée. Rappelons qu’à ce stade des investigations, l’édile bénéficie de la présomption d’innocence.
Les premiers actes auraient été commis en 2020 et la plainte pour viol n’a été déposée qu’en 2022. Jonathan Prioleaud aurait d’abord eu une liaison consensuelle avec cet agent administratif avant que les relations ne se dégradent. et que ces derniers engagent des poursuites judiciaires. Le maire nierait toute contrainte.
L’affaire « désorientée » à Libourne
La police judiciaire s’intéresse également à des malversations financières présumées concernant des déplacements privés et autres factures de restaurant qui auraient été payées sur les finances de la ville.
Jonathan Prioleaud, mis en cause par son ancien adjoint financier, a toujours affirmé avoir été « très direct » à ce sujet, produisant notamment des factures en conseil municipal afin de mettre fin à ces allégations.
L’ancienne députée évincée en septembre 2022 a rapporté lors d’une séance publique qu’elle « avait subi des pressions pour (la) démissionner ». « Ils ont essayé de me chasser de la mairie », a-t-elle rapporté.
L’affaire, « déférée » au parquet du tribunal judiciaire de Libourne dans le cadre d’une enquête préliminaire, poursuit son cours.
Contacté, le procureur de la République « ne souhaite pas communiquer sur cette affaire ». Interrogé, Jonathan Prioleaud n’a pas répondu à notre appel.