Alors que le club se dirige vers la confirmation de sa rétrogradation en Ligue Nationale, puis un redressement judiciaire, une descente en Nationale 2 au niveau amateur et une importante rupture sociale, le retour à la table des négociations du groupe américain ressemble à un miracle tombé du ciel. Du moins si la vente, cette fois, est confirmée. Pour l’instant, rien n’est encore finalisé.
Rendez-vous au Métropolis ce lundi
En coulisses, les grandes manœuvres sont lancées. Personne parmi les parties prenantes ne veut rien confirmer ou infirmer. Mais une réunion a eu lieu ce lundi matin à la Métropole de Bordeaux au sujet du loyer du Matmut Atlantique (4,7 millions d’euros par an) et de la dette due par les Girondins (20 millions).
FSG, qui possède également les Boston Red Sox (baseball), les Pittsburgh Penguins (hockey) et surtout le Liverpool FC (football), est évidemment en position de force puisque l’actuel propriétaire Gérard Lopez est désespéré. Soit il vend le club dans les prochaines heures, soit il perd l’intégralité de son investissement (60 millions d’euros) si le FCGB se retrouve en redressement judiciaire, ou pire, en liquidation judiciaire.
DNCG, CNOSF, Comex…
Si le groupe du milliardaire John Henry revient à la charge, après avoir annoncé publiquement qu’il renonçait, c’est qu’il a bien l’intention de franchir le pas. Il a déjà mené ses audits et sait où il veut mettre les pieds. Reste à finaliser un accord avec Gérard Lopez et la Métropole. De toute façon, tout ne pourra pas être officiellement finalisé avant mardi matin. Mais FSG peut faire état d’une offre ferme et engageante, avec la preuve de l’existence des fonds.