INFO LA DEPECHE. Série d’attaques au couteau à Toulouse : plusieurs criminels dans le viseur de la justice
Deux individus âgés de 19 et 20 ans ont été placés en garde à vue, notamment après des agressions au couteau au lac de la Ramée et à Colomiers début juillet. Mais l’enquête n’est pas terminée…
Pour se venger, ils auraient attaqué deux hommes à coups de crosse et de couteau. L’une des victimes aurait été lacérée à l’arme blanche. La question se pose : pourquoi ? Deux Toulousains, âgés de 19 et 20 ans, sont soupçonnés d’avoir participé à plusieurs expéditions punitives. Une information judiciaire a été ouverte pour violences avec arme, vols, incendies volontaires et dégradations. Un troisième individu est également dans le viseur de la justice.
Lacéré par des coups de couteau
Ces suspects, bien connus de la justice, auraient agressé un Columérin le 1er juillet dernier au bord du lac La Ramée, l’ayant poignardé, frappé à coups de crosse de fusil et lui ayant volé son iPhone avant de prendre la fuite. La victime s’est jetée dans une rivière pour échapper à ses agresseurs et a été condamnée à 4 jours d’incapacité temporaire de travail. Des agents municipaux l’ont trouvé dans un sale état et lui sont venus en aide. Lors de son audition, le malheureux a expliqué aux enquêteurs qu’il ne connaissait qu’un seul des trois agresseurs.
Deuxième attaque près d’un lac
Bis repetita le lendemain : les secours interviennent pour un homme poignardé au lac Perget à Colomiers. La victime qui avait apparemment croisé ses agresseurs sur un parking a été poignardée à plusieurs reprises à la jambe, puis emmenée de force dans un véhicule. « Portez plainte et vous êtes un homme mort » a déclaré l’un des agresseurs, tandis que le blessé rampait par terre devant sa maison. La victime et ses agresseurs se connaissaient-ils en prison ? Ces coups de couteau étaient-ils gratuits ou liés à un règlement de comptes ? Les enquêteurs travaillaient sur plusieurs hypothèses.
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Le troisième épisode, survenu le 3 juillet, a apporté un début de réponse, étayant la théorie d’une série de vendettas entre malfrats. Un ou plusieurs individus ont mis le feu à la porte de la maison du Columérin attaqué deux jours auparavant et ont littéralement détruit son véhicule. Les policiers ont rapidement relié tous les faits et identifié deux suspects, mais l’intervention du RAID à leurs domiciles respectifs n’a pas permis de les arrêter. Les « rascars » étaient en fuite.
Fin de l’évasion
Défendu par Me Jacques Derieux, le plus jeune des suspects, se sachant recherché après avoir entendu sa famille, s’est présenté au commissariat pour être placé en garde à vue. Il a été présenté au juge d’instruction le 10 juillet et placé sous le statut de témoin assisté. Son complice présumé, « astucieusement » caché chez sa sœur et assisté de Me Nicolas Raynaud de Lage, a finalement été interpellé avant d’être inculpé et écroué jeudi 25 juillet. L’enquête se poursuit car un troisième voleur, déjà en détention pour d’autres délits, pourrait être entendu dans cette affaire.
