INFO LA DEPECHE. Incendie des Halles de Carbonne : qui sont les suspects ayant reconnu les faits ?
Tous deux âgés de 23 ans, les suspects sont originaires de deux communes de la région et ont reconnu les faits. Narratif.
« Ils ont reconnu les faits », murmure une source proche de l’enquête. Les deux jeunes de 23 ans interpellés samedi et placés depuis en garde à vue pour destruction volontaire par incendie sont toujours interrogés ce dimanche par les enquêteurs de la brigade de recherches de Muret.
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Les prévenus reconnaissent avoir mis le feu
« Les suspects sont âgés de 23 ans et avaient consommé de l’alcool », a indiqué ce dimanche le procureur de Toulouse à La Dépêche du Midi. Selon nos informations, l’une des personnes placées en garde à vue est originaire de Lafitte-Vigordane, commune limitrophe de Carbonne, l’autre habite à Castie-Labrande un peu plus à l’est. L’un serait employé, l’autre au chômage. Le parquet décidera des poursuites judiciaires à engager dans les prochaines heures ; une prolongation de la garde à vue ne peut être exclue ce dimanche après-midi.
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Ils buvaient de la vodka dans la rue
Samedi vers 5 heures du matin, alors qu’ils buvaient de la vodka sans modération dans les rues de Carbonne, ils auraient incendié un livre, l’incendie se propageant dans un premier temps à l’ensemble de la bibliothèque municipale installée sous la petite halle de Carbonne ; puis rapidement sur le toit du bâtiment patrimonial. Un voisin les a surpris sur le fait et les a poursuivis, sans parvenir à les rattraper. S’ensuit : une enquête rapide et une arrestation dans l’après-midi des deux auteurs qui se retrouvent responsables de dégâts colossaux. Pourquoi cet incendie ? Bêtise humaine ou envie de détruire un monument ? Étaient-ils conscients des conséquences dramatiques possibles ? Autant de questions auxquelles les deux auteurs vont devoir répondre.
La réparation d’une telle structure devrait coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros, devront trancher les experts. La mairie envisageait d’y construire un centre culturel dont les travaux devaient débuter en 2025. L’incendie criminel de samedi l’a obligée à revoir ses projets.