INFO FRANCEINFO. Douze communes de Seine-Saint-Denis attaquent l'État en raison du manque d'enseignants dans le département
Les nouvelles les plus importantes de la journée

INFO FRANCEINFO. Douze communes de Seine-Saint-Denis attaquent l’État en raison du manque d’enseignants dans le département

INFO FRANCEINFO. Douze communes de Seine-Saint-Denis attaquent l’État en raison du manque d’enseignants dans le département

Les établissements de Seine-Saint-Denis souffrent d’un manque de personnel. Plusieurs maires demandent à l’État de lancer au plus vite un plan d’urgence en faveur de l’éducation.

Publié


Mise à jour


Temps de lecture : 3 minutes

Douze communes de Seine-Saint-Denis s’en prennent à l’Etat en raison du manque d’enseignants dans le département, a appris franceinfo auprès de la mairie de Romainville. Les élus de Montreuil, Bobigny, La Courneuve et Romainville publieront mardi 2 avril des arrêtés pour mettre en demeure l’État de lancer dans les plus brefs délais un plan d’urgence pour l’éducation en Seine-Saint-Pierre. Denis, un département où les élèves perdent 15 % de leurs heures de cours, soit une année de scolarité, faute de professeurs. Ces 12 maires socialistes, écologistes ou communistes veulent donc mettre l’Etat face à ses responsabilités avec une sanction financière pouvant aller jusqu’à 500 euros par jour.

Un déficit de plusieurs milliers de postes

Ces édiles séquano-dionysiaques assurent « ne demandez pas l’aumône, juste l’égalité ». En Seine-Saint-Denis, il manque plus de 5 000 postes, selon l’intersyndicale des enseignants du département, dans les écoles primaires, collèges, lycées et au niveau AESH, accompagnant les élèves en situation de handicap.

Dans leurs arrêtés, les maires s’appuient sur la déclaration des Droits de l’Homme, la Convention Internationale des Droits de l’Enfant et insistent sur « l’accès à l’éducation comme condition essentielle à la dignité de la personne humaine ». Les maires s’attendent à ce que le préfet du département prenne des mesures administratives pour tenter d’annuler la mise en demeure, et la sanction financière qui l’accompagne. Mais pour le maire de Romainville François Dechy, l’essentiel est de « faire prendre conscience à l’Etat qu’en Seine-Saint-Denis le compte n’y est pas ».

Quitter la version mobile