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Indre-et-Loire. La bactérie du botulisme était présente dans les bocaux en question

Des analyses publiées par le ministère de la Santé ont confirmé jeudi la présence de la bactérie du botulisme dans des boîtes de pesto d’ail des ours consommées par cinq personnes, toujours hospitalisées en réanimation à Tours, en Indre-et-Loire.

Ces analyses, réalisées par le Centre national de référence (CNR) de l’Institut Pasteur, ont révélé la présence de la bactérie du botulisme dans le pesto d’ail des ours de la marque « O Ptits Oignons » consommé par cinq personnes en Indre-et-Loire, a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué.

Aucun autre empoisonnement enregistré

Elles ont également permis de « confirmer biologiquement la présence de botulisme » chez quatre de ces cinq patients, tandis que les analyses concernant le cinquième cas sont toujours en cours, selon la même source.

« Deux couples (s’étaient) présentés aux urgences samedi », suivis d’une cinquième personne dimanche après avoir participé au même « repas d’anniversaire », a précisé mardi le préfet d’Indre-et-Loire, Patrice Latron, lors d’une conférence de presse au CHRU de Tours.

La procureure de la République de Tours, Catherine Sorita-Minard, a indiqué de son côté dans un communiqué publié jeudi sur X (ex-Twitter) que les patients hospitalisés sont « trois femmes et deux hommes, nés en 1988 et 1992 ». Selon la magistrate, il n’y a pas d’autres personnes « à ce stade » intoxiquées par les conserves incriminées.

La Direction départementale de la protection des populations, chargée de veiller à la sécurité des consommateurs, poursuit ses enquêtes afin d’identifier les acheteurs des pots de pesto en question, a précisé le ministère.

600 de ces bocaux ont été commercialisés et les autorités ont rapidement soupçonné, « sur la base d’indices convergents », d’être liés à ces cas de botulisme liés à l’ingestion de pesto d’ail des ours, produit en Touraine, selon le préfet.

Les personnes ayant consommé le produit et présentant des symptômes évocateurs de botulisme doivent immédiatement contacter leur médecin ou appeler le 15, ont rappelé jeudi les autorités sanitaires.

New Grb1

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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