« Indécent, impudique » : Thomas Dutronc ne garde pas un très bon souvenir des obsèques de Françoise Hardy
« Maman est partie »» a écrit Thomas Dutronc sur Instagram le mardi 11 juin 2024. Ce court message rendu officiel le décès de Françoise Hardy
après un long et douloureux combat contre le cancer du système lymphatique et du pharynx. Elle avait fêté ses 80 ans quelques mois plus tôt.
Un dernier hommage à l’interprète de Tous les garçons et les filles avait été restitué moins de dix jours au cimetière du Père-Lachaise, dans le 20e arrondissement de Paris. Jacques Dutronc et son fils Thomas avaient prévu dehonorer ses souvenirs à leur manière. Dans un article de Paris-Match publié le 27 juin, on a appris qu’il s’agissait de la diffusion de « ses chansons préférées et celles d’elle que nous avons le plus aimées ».
Thomas Dutronc : que s’est-il passé lors des obsèques de sa mère Françoise Hardy ?
Quatre chansons composées le montage préparé par Jacques et Thomas Dutronc : Et si je pars avant toi, Le temps de l’amour, Tant de belles choses Et Message personnel. « Thomas a entrecoupé les morceaux d’extraits sonores, où l’on entend sa mère évoquer les moments clés de son existence »a précisé le magazine.
L’hommage a malheureusement été perturbé par un petit contretemps. Un problème technique lors de la lecture de chansons via des haut-parleurs voix déformée
Françoise Hardy. Après l’intervention de son fils, la cérémonie a repris. L’émotion était palpable partout.
Pourquoi Thomas Dutronc était-il attristé ?
Thomas Dutronc n’a pas un très bon souvenir les funérailles de sa mère. « Elle voulait qu’on ne fasse rien, mais moi je voulais faire quelque chose parce que les gens l’aimaient beaucoup. (…) J’avais prévu quelques chansons et surtout des interviews où on l’entendait rire, un document sonore qui durait 22 minutes »a-t-il expliqué à Patrick Simonin dans l’émission L’invite sur TV5 Monde.
Le fils de Jacques Dutronc a détecté le problème dès la diffusion du premier morceau : «Je n’ai eu aucune émotion. Je n’ai pas bien reconnu sa voix. J’ai été choqué. Et de continuer, attristé : « Je me suis dit :
‘C’est bizarrepeut-être qu’il ne faut rien faire. On ne se sent pas bien, il y a du monde, on écoute,
C’est indécent, impudique, ça ne va pas...’.
L’émotion était morte. Ce n’était pas elle, c’était ridicule. UN « grand moment de solitude » qu’il n’a pas digéré pendant 15 jours.