C’était l’un des moments forts de cette cérémonie d’ouverture des JO. Peu avant 20h30, Aya Nakamura est montée sur la scène du Pont des Arts dans une robe à plumes dorées pour interpréter ses chansons les plus célèbres et rendre un magnifique hommage à Charles Aznavour.
Si la présence de l’une des artistes francophones les plus écoutées au monde n’était pas une surprise, c’est le duo singulier qu’elle formait avec la Garde républicaine qui était inattendu. Frédéric Foulquier, responsable musique de la Garde républicaine, est revenu ce samedi au micro de RMC sur cette prestation qui a enflammé le début de la cérémonie.
« C’est un événement sur lequel nous travaillons depuis février. Nous avons appris notre participation début janvier », précise-t-il. Il assure toutefois que l’identité de l’artiste avec lequel son équipe allait se produire est restée inconnue « pendant très longtemps ». « Le comité a voulu garder la surprise pour éviter toute fuite », précise Frédéric Foulquier.
Une « rencontre entre deux mondes »
Lorsque la polémique sur sa possible présence à cette cérémonie a éclaté en mars dernier, des groupes d’extrême droite lui reprochant de ne pas chanter en français, la Garde républicaine n’était visiblement pas au courant de l’identité de l’artiste avec lequel elle allait jouer lors de cette cérémonie.
Malgré les polémiques et les nombreuses critiques à l’encontre de l’artiste franco-malien de 29 ans, la Garde républicaine et son directeur musical garderont un très bon souvenir de cette collaboration inédite. « C’était incroyable pour nous, croyez-le », confie-t-il. Bien qu’« a priori improbable », cette « rencontre entre deux mondes » « s’est très bien passée », Frédéric Foulquier soulignant une « ambiance cordiale et joyeuse dans une communion musicale et culturelle ».
Ce dernier n’a pas manqué d’indiquer avoir ressenti « beaucoup d’émotion » en raison de la pression qu’Aya Nakamura avait reçue ces dernières semaines. « On a tout de suite perçu que le show était réussi. Tout le monde était aux anges », a conclu le responsable musical de la Garde républicaine… malgré les détracteurs.