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Incroyable performance de l’équipe de France de volley-ball qui écrase la Pologne et conserve son titre olympique

Deux fois 3-0, deux corrections, face aux champions du monde italiens puis aux champions d’Europe polonais, en demi-finales et en finale des Jeux olympiques de Paris, pour réussir un doublé qui n’avait été accompli qu’à l’époque de la guerre froide, par l’URSS (1964 et 1968) et les États-Unis (1984-1988). Il y a tellement de propositions irréelles dans cette première phrase qu’on pourrait croire à un rêve, à un espoir impossible. Earvin Ngapeth et les Bleus l’ont concrétisé en atteignant un niveau exceptionnel et euphorique en cette fin de semaine dans un hangar parisien transformé en arène en feu, le lieu où il fallait être au cœur de Jeux olympiques eux-mêmes mémorables.

La Pologne a pris de plein fouet un train lancé à pleine vitesse, qui avait pris de l’ampleur en remportant la Ligue mondiale fin juin. L’équipe de Leon n’a jamais pu prendre ses aises, ni même un souffle. Le premier set a été immédiatement marqué par l’impressionnante réussite des Bleus, crédités de 12 attaques réussies sur 14 dans ce set en raccourcissant les échanges à l’extrême. Deux attaques manquées dans ce set, c’était autant que Leon, réduit au silence jusqu’au trentième point du match alors que les Bleus s’étaient déjà échappés au score (17-12).

Ngapeth est incroyablement efficace en réception et en défense

Les deuxième et troisième sets ont de nouveau réuni le génie collectif et individuel français, comme autant de coups de génie sur une toile quasi parfaite. C’est Trévor Clévenot, un peu en retrait jusque-là, qui a inscrit trois points d’affilée pour conclure le deuxième set. Ce sont quatre contres qui leur ont permis de prendre l’avantage dans le troisième, de 2-3 à 7-5. C’est Earvin Ngapeth, d’une efficacité redoutable à la réception et en défense, qui a porté sa spéciale à 13-12. C’est Arnaud Jouffroy, celui qui n’entre que sporadiquement pour servir, qui a précipité le dénouement en réussissant entre autres trois aces pour passer de 18-18 à 23-18, et enflammer la foule.

La Pologne n’a guère existé dans cette finale, parvenant à peine à obtenir plus de quelques coups de main sur des séries de services de Marcin Janusz. Et c’est sur la quatrième balle de match sur un service trop long de Leon (9 points à 7/18, 2 aces, contre 26 en cinq sets en demi-finales face aux futurs médaillés de bronze américains) que l’équipe de France a pu exploser, courant partout avant de se regrouper dans une manche aux allures de chaudron dans lequel auraient été versées toutes les médailles d’or françaises des JO. Comme une apothéose alors que ce n’était que le début d’une folle journée qui doit voir les filles du handball et les garçons du basket tenter de faire de même.

9

C’est le nombre de sets remportés consécutivement par l’équipe de France, depuis qu’elle était menée 2-0 en quart de finale par l’Allemagne.

Cammile Bussière

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