Incertitude autour d'une éventuelle cession de "Marianne" : Les journalistes "dénoncent la brutalité de ces méthodes"
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Incertitude autour d’une éventuelle cession de « Marianne » : Les journalistes « dénoncent la brutalité de ces méthodes »

Les journalistes de l’hebdomadaire « Marianne » ont appris dans la presse que leur actionnaire, Daniel Kretinsky, envisagerait de vendre les actions.

Un éditorial dans le flou. C’est par la presse que les journalistes de l’hebdomadaire « Marianne » ont appris, le 15 avril, l’intention de l’actionnaire Daniel Kretinsky de vendre les actions. Une rédaction « maintenu (…) dans l’incertitude quant à l’avenir du journal » qui a publié un communiqué le 17 avril.

Le milliardaire tchèque, propriétaire de CMI France, envisagerait de vendre le magazine d’information dont Natacha Polony est la directrice éditoriale. Selon les informations de « La Lettre » et « Le Monde », ce dernier est jugé trop souverainiste et trop éloigné de la vision pro-européenne de Daniel Kretinsky. Denis Olivenne, président du conseil de surveillance de CMI France, aurait été chargé de trouver des repreneurs potentiels.

« On ne se reconnaît pas dans le portrait d’une rédaction radicalisée »

Dans un communiqué, la Société des Editeurs, le CSE et la rédaction (réunis en assemblée générale) »dénoncer fermement la brutalité de ces méthodes« , rappelant que Denis Olivennes « a préféré parler à nos confrères du Figaro plutôt que de fournir des explications aux salariés de son propre groupe« .

La rédaction de « Marianne » concours «la présentation faisant de ‘Marianne’ un journal mourant« . »On ne se reconnaît pas dans le portrait d’une rédaction « radicalisée ». Au contraire, « Marianne » reste fidèle aux principes énoncés dans sa charte fondatrice de 1997 : défense de la « nation républicaine » intégrée dans « l’Europe des peuples » face à « la mondialisation et au repli nationaliste », de la « le libéralisme contre « l’oligarchie », « le pluralisme et l’universalisme contre le consumérisme et l’enfermement communautaire » » écrivent les journalistes du titre avant de rappeler que « Marianne » est une «journal profondément attaché à la République et à la démocratie« , mais aussi un hebdomadaire »parfois critique et volontairement anticonformiste« .

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