Alors que la date limite pour déposer sa déclaration d’impôts est fixée au 6 juin, de nombreux contribuables rempliront cette fameuse déclaration. Mais des erreurs demeurent, et elles peuvent parfois éveiller les soupçons de l’administration. Voici quelques conseils pour éviter un contrôle fiscal.
En matière d’impôt sur le revenu, les déclarations des contribuables sont présumées « précis et sincère ». C’est à l’administration d’en contrôler le contenu. Dans ce contexte, certaines incohérences peuvent donner lieu à des rappels de la part de l’administration fiscale. Voici quelques erreurs à ne pas commettre lors du dépôt de votre déclaration.
Il s’agit d’un oubli bien trop fréquent, souligne MoneyVox : les loyers issus de la location de biens immobiliers sont soumis à l’impôt sur le revenu. Ils doivent donc être notifiés dans la déclaration. Désormais, l’administration fiscale peut facilement connaître les biens immobiliers détenus par une personne. Dès que l’un d’eux possède deux biens immobiliers, la question de l’absence de loyers dans la déclaration se pose. Mais cela ne constitue pas une anomalie ; cela peut être une résidence secondaire.
Plateformes de location
Toujours en matière immobilière, oublier de déclarer les revenus perçus via les plateformes de location peut aussi vous coûter cher. Ces plateformes comme Booking ou Airbnb sont également tenues de transmettre à l’administration le nombre de nuitées passées par leur intermédiaire ainsi que le montant perçu. Le fisc peut ainsi retrouver facilement ceux qui n’ont pas déclaré.
Enfants à charge
Obtenir un avantage, sous la forme d’une augmentation du nombre de parts fiscales lorsqu’on a un enfant à charge, est aussi un risque à ne pas prendre. Le revenu imposable est divisé, pour rappel, par le nombre d’actions. À revenu constant, le rattachement d’un enfant permet donc de payer moins d’impôts. Mais il s’agit d’un avantage unique, non cumulable avec la pension alimentaire versée au même enfant et déductible fiscalement.
Les crédits d’impôt
Enfin, l’accumulation de les crédits d’impôt peuvent également être considérés comme une anomalie à ne pas commettre. Certaines dépenses sont remboursables, c’est donc un poste soigneusement scruté par le fisc. Et plus le montant est élevé, plus la surveillance sera importante. Les dépenses disproportionnées par rapport aux revenus déclarés justifieront certainement un contrôle fiscal.