« Que ferais-je sans un toit sur la tête ? », « Airbnb : il faut couper les Vannes », « Vue sur mer pour les précaires »… Plusieurs milliers de personnes ont défilé il y a quelques mois de Douarnenez à Concarneau, dans le Finistère, et de Lannion à Vannes, dans les Côtes-d’Armor et le Morbihan, pour réclamer des mesures contre l’explosion des prix de l’immobilier en Bretagne et son corollaire : la crise du logement.
Une véritable « bombe sociale à retardement », juge Pierre Méhaignerie, l’ancien ministre du Logement et ancien maire de Vitré, qui plaide également en faveur de mesures d’urgence. Ces dernières années, la situation immobilière en Bretagne s’est en effet tendue. Au point, même, de raviver de vieux réflexes identitaires.