Les cicatrices du choc de la crise sanitaire, amplifiées depuis par le conflit russo-ukrainien persistant, se voient encore dans le comportement des Français en matière d’épargne.
Les ménages continuent d’accumuler de manière significative, inquiets d’un climat économique et géopolitique incertain et d’une inflation qui, bien qu’en baisse, ronge inexorablement leur pouvoir d’achat. Le besoin de mettre de l’argent de côté répond aussi à la crainte de devoir préparer financièrement leur retraite, qu’ils considèrent comme plus lointaine et moins rémunératrice.