À la fin d’un comité de contrôle interministéral de l’immigration (CICI), avec une douzaine de ministres réunis mercredi autour de François Bayrou, le Premier ministre a fait plusieurs annonces concernant les demandes de visa, notamment avec l’Algérie.
Quelques jours après l’attaque terroriste de Mulhouse (Haut-Rhin), perpétrée par un Algérien trente-quelque chose interdit de rester en France, avec des problèmes psychiatriques, François Bayrou, a déclaré mercredi qu’il n’avait aucune volonté de s’acquitter « d’escalade avec l’Algérie. Mais le. Le chef du gouvernement a indiqué que la France demanderait à Alger « que tous les accords » de 1968 soient réexaminés entre les deux pays, échouant à ce qu’ils seront « dénoncé ».
En évoquant ces accords, selon lui « non respecté », le Premier ministre a déclaré que le gouvernement français ne pouvait « accepter que la situation se poursuit ». « Je le dis sans volonté de faire de l’escalade, sans la volonté de faire de la surcharge », mais « il est de la responsabilité du gouvernement français de dire que les refus de réadmission (ressortissants algériens, note de l’éditeur) sont une attaque directe aux accords que nous avoir avec les autorités algériennes et que nous ne l’accepterons pas « , a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Matignon.
« Pendant ce temps, une liste » d’urgence « de personnes qui doivent être en mesure de retourner dans leur pays pour être présentée au gouvernement algérien et que nous considérons particulièrement sensible », a-t-il ajouté, sans préciser le nombre.
« S’il n’y avait aucune réponse à la fin de la route, il ne fait aucun doute que c’est la dénonciation des accords qui seraient le seul résultat possible », a averti le chef du gouvernement français, assurant néanmoins que « ce n’est pas celui Nous voulons « .
François Bayrou a également annoncé mercredi qu’il avait demandé un « audit interministéral » sur la « politique de délivrance des visas » par la France.
Le Premier ministre a déclaré qu’il avait « signé (mardi) une lettre de mission » demandant cet audit aux inspections générales de la police et des affaires étrangères.
Bayrou « en grande préoccupation » concernant la « santé » et les « pressions » exercés sur Boualem Sansal
La France est « en grande préoccupation » concernant « la santé » de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal et « les pressions » exercées sur lui, a déclaré mercredi le Premier ministre François Bayrou.
« Nous sommes très préoccupés par sa santé » et « les pressions qui sont faites sur lui, et en particulier (ceux qui remettent en question ses avocats », a déclaré le chef du gouvernement. « Prononçant le nom de Boualem Sansal dans cette conférence de presse » « Une façon de dire l’importance que la France donne à sa personnalité et au respect qui devrait lui être dû », a ajouté François Bayrou.
Selon l’avocat français de l’écrivain, Boualem Sansal, détenu en Algérie, a commencé une grève de la faim « en raison de pressions exercées contre lui pour changer d’avocats », que le Bâtonnier d’Alger a nié.
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