Images d’un premier morceau de la carte de l’Univers révélé par le télescope Euclide
La partie dévoilée par les membres de la mission Euclid ce mardi 15 octobre ne représente que 1% de ce à quoi devrait ressembler la carte finale de l’Univers.
Ce ne sont que quelques clichés, mais ils donnent un bon aperçu de ce à quoi devrait ressembler le projet final. Les membres de la mission Euclid ont dévoilé ce mardi 15 octobre une première partie de la carte 3D de l’Univers qui doit être réalisée à partir des données collectées par le télescope Euclid, en orbite depuis 2023.
Cette mosaïque, établie par deux astronomes de l’Observatoire des sciences de l’univers de Paris-Saclay et présentée lors du Congrès international d’astronautique de Milan, couvre 1% de la surface totale de la carte finale, précise le Centre national d’astronautique. études spatiales (Cnes).
Au total, ils ont dû examiner et combiner 206 images issues des captures d’Euclide entre le 25 mars et le 8 avril 2024 pour composer ce morceau de carte, sur lequel sont représentées 14 millions de galaxies.
Mieux comprendre l’évolution de l’Univers
Le projet de cette mission, lancée par l’Agence spatiale européenne en juillet 2023 et qui devrait durer six ans, est clair : établir « la plus grande carte cosmique 3D » jamais réalisée, et mieux comprendre l’expansion de l’Univers et ses relations avec matière noire. Un effort minutieux impliquant 2 600 scientifiques répartis dans 18 pays différents.
« Cette image étonnante est le premier morceau d’une carte qui, dans six ans, révélera plus d’un tiers du ciel », explique Valeria Pettorino, scientifique du projet Euclid à l’ESA, dans le communiqué du Cnes. D’autres images délivrées par la mission Euclid montrent des zooms sur certaines galaxies et amas de galaxies.
« Cela ne représente que 1% de la carte, mais elle contient une grande variété de sources qui aideront les scientifiques à découvrir de nouvelles façons de décrire l’Univers. »
Une autre partie de la carte devrait être dévoilée en mars 2025. Quant aux données de la première année de mission, elles devraient être livrées et mises à disposition des scientifiques dès 2026.