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Images des rues désertes de la capitale

Images des rues désertes de la capitale

Au croisement de la rue du Louvre et de la rue de Rivoli, la valse des QR codes n’est pas encore bien maîtrisée : les forces de l’ordre continuent de refouler Parisiens et touristes. Et pour les commerçants tombés du mauvais côté des barrières de sécurité, l’ambiance n’est pas à la fête.

« On peut passer sans QR code ? », demande Ahmed aux policiers qui contrôlent l’entrée du périmètre de sécurité mis en place pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques prévue vendredi sur la Seine. A vélo, son GPS ouvert sur son téléphone, l’ingénieur de 28 ans doit « faire un détour » pendant 10 à 15 minutes de plus pour se rendre au travail. « Ça ne donne pas envie de sortir », déplore-t-il.

Sécurité aux abords de la Seine, mardi 22 juillet 2024, Paris désert à quatre jours de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
Sécurité aux abords de la Seine, mardi 22 juillet 2024, Paris désert à quatre jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.– MICHEL SETBOUN/SIPA
Paris désert à 4 jours de la cérémonie d’ouverture. Et des cyclistes qui peuvent en profiter pleinement.-Réseau USA TODAY/Sipa USA/SIPA

Et beaucoup d’entre eux n’ont pas voulu mettre les pieds dehors. Pour preuve, les photos des rues désertes de la capitale française qui ont fait le tour du monde ce dimanche. « On est allés se promener sur les quais de Seine avant-hier, on était tout seuls », raconte Olivier Crusson, 41 ans, un touriste québécois. « C’est un peu hors du commun, c’est sûr », renchérit Katherine Santerre, 36 ans, qui dit avoir passé un bon moment. « Vive Paris », ajoute-t-elle, le sourire aux lèvres.

Un cavalier qui pourra profiter du parvis de la Tour Eiffel, déserté par les touristes et les Parisiens.– EMMANUEL DUNAND
Près du Louvre, les rues désertes de Paris, à quatre jours de l’ouverture des Jeux olympiques de 2024.– MICHEL SETBOUN/SIPA

« On va pouvoir faire des photos magiques de Paris, sans personne », confie Céline, une retraitée qui habite au bord de la Seine. « Et non, ça ne me rappelle pas le Covid-19, parce que c’est un peu plus festif quand même. »

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