« Ils te disent non, mais tu continues » : la championne régionale Alexa Lemitre dénonce une relation non consentie avec un entraîneur

« Quand on te dit non trois fois, tu comprends, mais tu continues quand même. » Ce lundi, l’athlète toulousaine Alexa Lemitre a partagé des mots lourds et douloureux. Elle évoque plusieurs points, et on comprend qu’elle évoque une relation non consentie. « NON monsieur, quand vous dites non, ça ne veut pas dire oui, écrit-elle entre autres. Si vous pensiez avoir ‘merdé’, vous n’auriez pas recommencé une deuxième fois. »

Une « relation asymétrique »

Plus loin dans son post, l’athlète de 26 ans parle d’une « relation asymétrique », « athlète-coach ». « Ce n’est pas normal d’avoir des relations sexuelles avec son athlète, d’abuser et de trahir la confiance pour arriver à ses fins. NON monsieur, ce n’est pas normal d’utiliser cette relation d’ascendance pour franchir cette limite », explique-t-elle. Mais Alexa Lemitre ne donne aucun contexte à ses propos.

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Pas de nom, pas de date, ce qui pourrait éveiller des soupçons évidents. Elle semble surtout vouloir se libérer d’un fardeau. « Je n’ai plus honte », ajoute-t-elle dans une story Instagram qui accompagnait la photo. Elle termine son post en expliquant que « dans certaines situations, la plus grosse erreur que l’on puisse faire est de faire confiance à la mauvaise personne ».

Fin de sa carrière en juillet dernier

Née à Albi, elle est licenciée à l’Ecla Albi Athlétisme. Spécialiste des épreuves de demi-fond et de cross-country, elle obtient sa première sélection en équipe de France juniors en 2015. Puis en 2021, elle remporte le cross court aux championnats de France de cross-country et décroche la médaille d’argent du relais mixte aux championnats d’Europe de cross-country. En juillet dernier, alors qu’elle était considérée comme un grand espoir pour les Jeux olympiques de Paris, elle annonce qu’elle met un terme à sa carrière d’athlète de haut niveau.

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Souffrant d’allergies et d’asthme d’effort qui ont perturbé son entraînement, elle a vécu une saison difficile, tant mentalement que physiquement. En parallèle du sport, l’athlète a suivi des études d’ingénieur à l’Insa de Toulouse. Elle débute également son stage de fin d’études au Québec en septembre. Pourtant, le mois dernier, elle confiait à La dépêche originaire du Tarn ne souhaite pas quitter définitivement les pistes d’athlétisme. Mais ce témoignage partagé et cet éloignement géographique pourraient lui donner un nouveau souffle.