« Ils sont devenus incontrôlables » : une horde de poulets sème la zizanie dans un village britannique
La bande d’oiseaux, qui a élu domicile dans un bois voisin, mène des incursions dans le village à la recherche de nourriture.
Rires incessants, dégâts dans les jardins… Les habitants ne les voient tout simplement plus en peinture.
De l’autre côté de la Manche, il s’agit d’un conflit de voisinage pour le moins inhabituel, auquel font écho les Gardien. Les habitants du petit village de Snettisham, dans le comté de Norfolk au Royaume-Uni, sont la proie d’une horde de poulets sauvages qui sèment la zizanie dans la ville. Depuis des mois, la centaine de gallinacées se maintiennent en vie »un enfer » à la population. À tel point que les riverains ne peuvent tout simplement plus les voir paître, raconte le journal britannique. La bande d’oiseaux, qui a élu domicile dans un bois voisin, mène des incursions dans le village à la recherche de nourriture.
S’ils entrent dans votre jardin, ils déterrent tout
S’ils entrent dans votre jardin, ils déterrent tout
Un résident local
Mais leur nombre ne cesse d’augmenter, tout comme les nuisances qui en découlent, si l’on en croit certains habitants. Ben King, un habitant local interrogé par le Gardien, dit qu’il doit porter des bouchons d’oreilles pour dormir la nuit à cause de leurs rires incessants. « Ils sont devenus incontrôlables« , précise-t-il. Le phénomène serait amplifié par l’afflux de visiteurs venus voir les oiseaux et leur laisser de la nourriture, ce qui aurait pour effet d’attirer les rats. « C’est une vraie douleur« , s’agace Rod Mackenzie, un autre riverain.
À l’entendre, le problème ne se limite pas à la simple pollution sonore. « S’ils pénètrent dans votre jardin, ils déterrent tout. Pas seulement de la nourriture pour les poules, mais tous les déchets qu’ils peuvent trouver et qui amènent des rats.« , soupire-t-il. Les habitants ont soulevé le problème lors d’un conseil paroissial (l’équivalent du conseil municipal en France, ndlr). Cela menace d’éradiquer complètement les gallinacées pour redonner le calme à ce village qui compte moins de 3000 habitants. Une solution radicale ce qui n’est pas du goût de l’ensemble de la population.
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« Je n’ai aucun problème avec les poules. Avant d’emménager ici nous ne savions pas que les poules se levaient à quatre heures du matin, mais cela donne du caractère au lieu« , estime Graeme McQuade, qui a récemment vécu dans la commune. Interrogé par le Gardien, un autre résident local est d’accord. « Deux d’entre eux sont dans mon jardin depuis qu’ils sont bébés et ils ne me dérangent pas« , dit-il. Avec l’arrivée de ceux qu’on appelle les néo-ruraux, les conflits dans les campagnes se multiplient. En France, plusieurs affaires concernant les nuisances sonores des animaux ruraux ont été portées devant la justice.