Zzzzz… zzzzz… quoi? Pourtant, cette saleté de moustique qui vient nous faire paître l’oreille au milieu de la nuit d’hiver? Oui … mais rassurez-vous: ce n’est pas le moustique du tigre, à l’origine de l’épidémie de dengue cet été. Celui-ci a en effet disparu en novembre. L’autre, que nous voyons pour le moment, est plutôt de couleur brune. Et plus lent, d’ailleurs: il est plus facile de l’attraper. Il est appelé le Culex Pipiens molesus.
« C’est une espèce qui vit plutôt à l’extérieur, mais lorsque le froid arrive, il faut réfugier dans les maisons ou dans les caves jusqu’en février »Explique Grégory L’Ambert, entomologiste au sein de l’accord interdépartal pour la démoution de la littorale méditerranéenne (Eid).
Il pique pour rester en vie
« C’est un moustique qui est plus discret, qui piquera de temps en temps pour rester en vie parce que son métabolisme est ralenti, il a besoin de protéines. »
Selon l’expert, il se trouve également dans les anciens bâtiments avec une santé vide « Puisqu’il pondra ses œufs dans des endroits où il y a de l’eau. En tout cas, il n’y a pas d’activité anormalement élevée chez les moustiques »Temps Grégory L’Ambert. Ras donc.
À l’exception du moustique de tigre agressif, dont les larves écloseront d’avril (à l’exception de ceux qui ont pu continuer à vivre dans des serres à 25 degrés). Enfin, si nous pouvions avoir Culex toute l’année …