Nouvelles

Ils se moquaient tous de Miléi… ils rigolent moins maintenant avec Attal !

Je vous dis aussi depuis l’élection de Miléi que ce qui se passe en Argentine va être un laboratoire fascinant à étudier et à observer en évitant les hurlements du type pensées sur étagère.

Je propose donc de parler de Miléi puis de Gabriel Attal.

Argentine : le choc d’austérité de Javier Milei plonge le pays dans la récession

C’est le titre de cet article (source ici) de RFI.

« L’Argentine plonge dans la récession. La consommation des ménages est en chute libre et l’activité économique s’est contractée de 4,3% en janvier. Si le « choc d’austérité » décrété par le président Javier Milei a permis de remettre de l’ordre dans les comptes publics et de faire baisser l’inflation, il plombe également l’économie du pays. »

1er enseignement, pour remettre de l’ordre dans les comptes publics quand c’est le bordel depuis 50 ans comme ici, la cure d’austérité est forcément violente. Mais il n’y a jamais de réussite sans effort et l’argent magique n’existe pas, même si tout le monde préfère y croire depuis 50 ans et que nous vivons tous dans cette fiction.

Vous réalisez que seules les personnes de plus de 68 ans avaient 18 ans lors du dernier excédent budgétaire de ce pays ! Je parle du nôtre, pas de l’Argentine.

En Argentine, le budget est enfin géré mais pour cela Miléi a dû supprimer la moitié des ministères, réduire les aides sociales de 25%, les salaires publics de 27% et les retraites de 38%.

Résultat : – 4% du PIB en janvier, – 28% du chiffre d’affaires pour les PME et 18% de pouvoir d’achat en moins pour les Argentins

C’est une récession inévitable et souhaitable pour éviter la faillite totale ou l’hyperinflation, ce qui revient au même, des gens ruinés à leur arrivée et mourant de faim.

Attal… l’apprenti Miléi !

La France n’échappera pas à un tel traitement d’austérité.

Les gens doivent comprendre que lorsque nous atteignons péniblement 1 % de croissance avec 5,5 % de déficit, cela signifie que pour générer 1 euro de croissance et de nouvelle richesse, nous avons dû dépenser 5,5 euros de dettes et d’argent que nous n’avions pas. .

Vous comprendrez que :

  1. Ce n’est pas durable.
  2. Ce n’est pas rentable de dépenser 5,5 pour réussir à gagner 1

Il y aura donc de l’austérité.

Il y aura donc une réduction des dépenses sociales, c’est-à-dire des dépenses qui concernent ceux qui, au sens large, ne travaillent pas. Les chômeurs, le RSA, les retraitéss.

Et comme vous avez 62 milliards d’euros chaque année dépensés par l’État pour payer les retraites des fonctionnaires, Je serais fonctionnaire à la retraite, je vendrais mon appartement parisien pour acheter une petite cabane pas chère en pleine campagne avec des poules, un potager et un poêle à bois.

La France se trouve désormais exactement dans la même situation que la Grèce ou l’Argentine. Il n’y a pas de différence.

Enfin oui.

L’Argentine possède toujours sa propre monnaie et sa propre banque centrale. L’Argentine ne laisse pas l’Union européenne décider de ses lois. L’Argentine peut donc aussi utiliser d’autres leviers comme quelques droits de douane ou un protectionnisme intelligent, et bien sûr un ajustement monétaire (le peso a été dévalué de 50%).

Nous ne le faisons pas.

Vous devez comprendre que nous n’avons qu’un seul levier.

Austérité et ajustement par la réduction des dépenses.

Ce sera violent.

Saignement.

Sanglant.

Ce n’est plus une question de savoir si vous avez cotisé ou non… il n’y a plus d’argent.

Il ne s’agit pas de savoir comment taxer davantage les riches… ils peuvent aller se faire imposer ailleurs, dans des pays mieux gérés.

Attal va devoir sortir la tronçonneuse et ça va faire rire beaucoup de monde.

Nous voilà.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !


Eleon Lass

Eleanor - 28 years I have 5 years experience in journalism, and I care about news, celebrity news, technical news, as well as fashion, and was published in many international electronic magazines, and I live in Paris - France, and you can write to me: eleanor@newstoday.fr
Bouton retour en haut de la page