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« Ils nous ont traités comme la même personne » : ivres, deux sœurs jumelles sèment le chaos au décollage, l’avion maintenu au sol

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À bord d’un avion qui devait relier Manchester aux îles Canaries, deux jumeaux qui avaient consommé de l’alcool ont semé le chaos. Le commandant de bord a décidé de maintenir l’avion au sol.

Les vacances au soleil ont été écourtées. A Manchester (Royaume-Uni), un chef d’équipage a décidé au dernier moment d’annuler le décollage d’un avion qui devait se rendre à Fuerteventura, aux îles Canaries. En cause : le comportement de deux passagers, qui s’en sont pris à d’autres voyageurs. Comme nous le disent nos confrères du quotidien Nouvelles du soir de Manchesterdeux sœurs jumelles sont accusées d’avoir semé le chaos à bord de l’avion.

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Juste avant le décollage de l’avion, une violente altercation a éclaté entre l’une des deux sœurs, Laura Butterworth, 34 ans, et un passager. La trentenaire accusait cette dernière d’avoir délibérément renversé le contenu de son sac par terre. Très vite, le ton monte : Katie, la sœur de Laura, monte au créneau et se dispute soudain avec sa jumelle. L’équipage à bord s’est retrouvé impuissant. Les stewards ont d’ailleurs demandé à Laura de changer de couloir pour l’éloigner de sa sœur : un passager l’a décrite comme « incohérente, instable et violente ». Le second refusait inlassablement de rester immobile. Dans ce contexte, le commandant de bord décide de maintenir l’avion au sol.

« J’ai été pris au piège »

Les deux sœurs ont été arrêtées par la police. Alors qu’elle était emmenée par les policiers, Laura a commencé à vomir. C’est entre autres ce qui a poussé les deux jumeaux à expliquer aux enquêteurs avoir bu de l’alcool avant de monter à bord de l’avion. A la barre, Katie indiquera qu’elle avait bu deux verres de vin : « J’ai été prise au piège avec Laura, s’est défendue la jeune femme. Ils ne pouvaient pas nous distinguer. Ils nous traitaient comme personne d’autre, tout ce qu’elle faisait m’était attribué de la même manière.

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Le tribunal a condamné Katie à 60 heures de travaux d’intérêt général. Sa sœur a fait l’objet d’une sanction bien plus sévère : elle devra effectuer 120 heures de travaux d’intérêt général.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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